Le convoi sauvage/Le fantôme de Cat Dancing

Man in the Wilderness/The Man who Loved Cat Dancing
Années : 1971/1973
Réalisateur : Richard C. Sarafian
Casting : Richard Harris, John Huston, Prunella Ransome/Burt Reynolds, Sarah Miles, Lee J. Cobb
Éditeur : Wild Side Vidéo
DVD : 2 DVD-9, 105'/123', zone 2
Genre : western, couleurs
Interdiction : tous publics
Sortie : 06/07/11
Prix ind. : 39,99 €
Mustav
Critique

Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
2.35
SD 576i (Mpeg2)
16/9 compatible 4/3
Bande-son
Français Dolby Digital 1.0
Anglais Dolby Digital 1.0
Sous-titres
Français
C’est l’un des auteurs les plus méconnus, et pourtant les plus intéressants, du cinéma américain des années 1970. À ce titre, la sortie conjointe de deux films de Richard Sarafian constitue l’un des événements DVD de cet été.

Né en 1930 de parents arméniens, Richard Sarafian signe de nombreux épisodes de séries télévisées avant de réaliser son premier film en 1966, Andy, qui raconte les derniers jours d’un déficient mental de 40 ans avant son départ pour l’asile. Mais Point limite zéro en 1971, road‑movie parfait qui flirte avec l’abstraction, fait de lui un cinéaste culte et inaugure une période courte mais faste au cours de laquelle il réalisera au moins trois films important du cinéma américain des années de l’époque, Le convoi sauvage, Le fantôme de Cat Dancing et Lolly Madonna XXX.

Le plan d’ouverture du Convoi sauvage (le mât d’un bateau qui se déplace au‑dessus d’une forêt, et dont on se rend compte qu’il est posé sur un immense chariot tiré par une trentaine de mules qui progressent difficilement) suffirait presque à faire de ce film un chef‑d’œuvre. Nous sommes en 1820 et Zaccharie Bass (Richard Harris), un trappeur, chasse afin de nourrir le convoi insolite mené par le capitaine Filmore Henry (John Huston, génial), un immense rafiot remplit de peaux qu’il s’agit de conduire au fleuve Missouri avant l’arrivée des grands froids. Mais un jour, Bass s’enfonce dans la forêt et est attaqué par un ours. Gravement blessé et laissé pour mort, Bass est abandonné par Filmore et les siens, qui reprennent la route. Mais le remords a la dent dure et bientôt, Filmore se convainc que Bass est toujours vivant.

Perle rare et grandiose, Le convoi sauvage emprunte la forme du road‑movie, à mi‑chemin de L’homme qui voulu être roi (Bass est recueilli puis soigné par les Indiens) et de Moby Dick (Filmore, version terrestre du capitaine Achab qui guette l’horizon à la recherche du fantôme de Bass).

Réalisé deux ans plus tard, Le fantôme de Cat Dancing a toujours été maudit (une mort et un scandale plombèrent le tournage) : ici, une jeune femme fuit son mari et rencontre une bande de voleurs de train qui la kidnappent. Peu à peu, elle tombe amoureuse de Jay Grobert (Burt Reynolds), le mystérieux chef de bande.

Une deuxième pépite centrée autour d’un personnage typique du cinéma de Sarafian : solitaire hanté par les fantômes du passé, et qui part en quête de sa rédemption. Deux merveilles à ne pas rater, agrémentées ici d'un livre somme de 80 pages signé Philippe Garnier, journaliste et écrivain, et illustré de documents rares.
Jean-Baptiste Thoret - Publié le 26/08/11
Bonus
- Entretiens avec Richard C. Sarafian (39')
- Livre de 80 pages
- Galerie photos
- Filmographie 

Au cours du premier entretien, le réalisateur Richard C. Sarafian retourne quarante ans en arrière et livre ses anecdotes autour du film Le convoi sauvage, de cette scène censurée par Richard Harris aux figurants gitans qui lui ont volé la moitié de ses chevaux durant le tournage. Dans le deuxième entretien, l'homme revient cette fois sur l'ensemble de sa carrière et ses nombreuses influences.

Le bonus phare de ce coffret immanquable est bien entendu le livre (d'où le principe de cette collection Classic Confidential « 2 DVD + 1 livre »). Un objet pour collectionneurs et exégètes de grand cinéma.
Note bonus : 5/6
Image
Les deux films ont beau dater des années 70, le traitement se révèle plus qu'appréciable et n'est jamais agressé par les habituels défauts d'époque. Même si pour apprécier l'ensemble, le spectateur doit logiquement accepter de fermer les yeux sur une fluidité parfois lunatique lors des mouvements brusques de caméra, et des contrastes pas toujours au point, principalement lorsque le ciel très aveuglant s'en mêle. Le reste du temps, on apprécie ces transferts soignés et ces masters restaurés.
Note image : 4/6
Son
Du Dolby Digital 1.0 qui assure un bon niveau de décibels. Peut-être un peu trop parfois... tant et si bien que lorsque la musique s'emballe, une petite baisse de volume s'impose. Côté confort, préférez bien sûr les voix d'origine plus distinctes que les doublages français, un peu trop étouffés et qui contraignent souvent à tendre l'oreille. Deux westerns pur jus avec grandes envolées et tension palpable.
Note son : 3/6


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