L'agence

The Adjustment Bureau
Année : 2011
Réalisateur : George Nolfi
Casting : Matt Damon, Emily Blunt, Michael Kelly, Anthony Mackie, John Slattery, Terence Stamp
Éditeur : Universal
DVD : DVD-9, 101', zone 2
Genre : science-fiction, couleurs
Interdiction : tous publics
Sortie : 26/07/11
Prix ind. : 19,99 €
sans Must AV
Critique

Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
1.85
SD 576i (Mpeg2)
16/9 compatible 4/3
Bande-son
Français Dolby Digital 5.1
Anglais Dolby Digital 5.1
Sous-titres
Français, anglais
Amazon
84,80 €
Bien parti pour décrocher un siège au Sénat, le politicien David Norris (Matt Damon, irréprochable) échoue de peu à cause de photos compromettantes parues dans la presse, le montrant en train de faire la fête et dévoilant des parties intimes de son anatomie. Malgré son échec, Norris, homme du peuple, est apprécié par les Américains. Mais ce qui va marquer les électeurs, c'est un discours d'homme libre qu'il prononce après sa défaite. Et ce discours, c'est une femme qui lui a inspiré : Elise (Emily Blunt, d'un naturel et d'un charme désarmants), danseuse de ballet contemporain croisée dans les toilettes d'un building. Immédiatement, c'est le coup de foudre. Mais une force supérieure semble vouloir les séparer à tout prix. Qui sont donc ces hommes en costume qui surveillent constamment Norris ? Qu'importe le destin, il va tout faire pour retrouver celle qu'il aime.

Habituellement, les adaptations des récits de Philip K. Dick (Blade Runner, Minority Report, Total Recall) abordent leurs thématiques de manière frontale, s'inscrivant entièrement dans un genre -la science‑fiction- et consacrant l'intégralité de la pellicule au traitement des questionnements philosophiques de l'auteur : remise en question de la réalité, libre arbitre… Ici, George Nolfi, qui transpose librement la nouvelle Adjustment Team, va à contre‑courant de ses illustres prédécesseurs.

Si les prémices de L'agence convoquent à la fois Matrix et Inception, c'est ici la romance qui l'emporte sur l'argument fantastique, relayé au second plan et, par conséquent, vulgarisé pour convenir au genre dominant ; l'histoire d'amour, portée par Matt Damon et Emily Blunt, n'est d'ailleurs pas déplaisante. Il faudra simplement admettre que Nolfi (scénariste d'Ocean's Twelve et de La vengeance dans la peau), qui signe sa première réalisation, reste à la surface de toutes les interrogations mystiques et philosophiques que l'on avait commencé à se poser en tant que spectateur. Au‑delà de la dénonciation du grand méchant capitalisme, la prise de position s'avère bien timide. Mais c'est pour mieux verser dans le ludisme que procure ce jeu de piste labyrinthique, élégant et jamais surchargé d'effets spéciaux grandiloquents. Quant à New York, elle est toujours aussi belle…
Laurence Mijoin - Publié le 08/09/11
Bonus
- Commentaire audio de George Nolfi 
- S'élancer à travers New York (8')
- Scènes coupées et versions longues (7')
- Devenir Elise (7')
- Destiné à être (5')

George Nolfi, qui réalise son premier long métrage, livre un commentaire audio assez intéressant, bien que versant parfois dans la paraphrase des images du film. On y apprend toutefois quelques anecdotes bienvenues, comme la participation de Matt Damon (auteur émérite, récompensé de l'Oscar du Meilleur scénario pour Will Hunting, partagé avec son acolyte Ben Affleck) à l'élaboration du discours que son personnage prononce au début du film. On se rend également compte de l'importance qu'accorde Nolfi au moindre détail afin de rendre crédible et authentique le versant politique de son histoire.

Quant aux petits modules, on prend plaisir à les « consommer », notamment « S'élancer à travers New York », sur les effets spéciaux, et « Devenir Elise », dans lequel on voit Emily Blunt travailler d'arrache‑pied pour maîtriser la danse contemporaine (le résultat est stupéfiant).
Note bonus : 3/6
Image
Sublimé par l’œil amoureux et avisé du réalisateur, le paysage est bien le troisième acteur principal du film, aux côtés de Matt Damon et Emily Blunt. Exactement comme sur le Blu-Ray (cliquez ici pour accéder au test). Qu'il s'agisse d'un plan large de New York ou d'une courte escale en pleine campagne, l'éclairage va de paire avec une colorimétrie subtile et toujours bien choisie. Quelques variétés de noirs supplémentaires auraient assuré le sans‑faute lors des séquences d'intérieur. Mais là, on chipote.
Note image : 5/6
Son
Sans tenter d'influencer votre libre arbitre, oubliez rapidement la piste française ! D'une, elle agresse l'oreille en augmentant le volume des voix sans s'inquiéter d'écraser tous les autres sons. Deux, elle ne vous permet plus, Mesdames, de profiter de la voix ô combien persuasive et posée de l'acteur John Slattery. Dans l'ensemble, L'agence fait bonne impression, notamment lors des speechs politiques ou du concert à Brooklyn, qui donnent l'illusion au spectateur d'être au cœur de la foule. Et, parce que le réalisateur choisit de balancer de la musique dès qu'il en a l'occasion (un peu déconcertant il faut l'admettre), il n'y aura pas de jalouse au niveau des enceintes, constamment sollicitées.
Note son : 5/6


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