par Carole Lépinay
04 avril 2014 - 09h11

Lumière d'été

année
1943
Réalisateur
InterprètesMadeleine Renaud, Madeleine Robinson, Pierre Brasseur, Paul Bernard, Georges Marchal, Charles Blavette
éditeur
genre
notes
critique
7
10
A

Dans un hôtel des Pyrénées niché en altitude, Michèle (Madeleine Robinson) attend l’arrivée de son amant Roland (Pierre Brasseur). Sa grande beauté éblouit aussi bien le richissime Patrice (Paul Bernard) que Julien (Georges Marchal), modeste ouvrier. Cricri (Madeleine Renaud), la propriétaire de l’hôtel, folle amoureuse de Patrice, ne voit pas sa présence d’un bon œil. Bientôt, des rivalités apparaissent.

Jean Grémillon est un cinéaste trop peu connu et pourtant l’auteur d’excellents films influencés par le réalisme poétique des années 40. Dans Lumière d’été, le chassé‑croisé amoureux orchestre l’arc fataliste vers lequel les personnages sont inexorablement propulsés.

À travers les méandres de ce triangle infernal, la délation et les conflits d’intérêts (fléaux majeurs de l’Occupation) se profilent derrière le terrible secret liant Cricri à Patrice. Par ailleurs, la déflagration régulière des mines, provenant du chantier mitoyen de l’hôtel, agit comme une sentinelle sonore, un rappel hors-champ que la guerre, en 1942, est loin d’être achevée. Un classique à redécouvrir.

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Tous publics
Prix : 14,99 €
disponibilité
20/11/2013
image
1.37
SD 576i (Mpeg2)
4/3
bande-son
Française Dolby Digital 2.0
sous-titres
Français pour sourds et malentendants
7
10
image
Encore pas mal d'instabilités, de petits effets de pompage et un peu de grain, mais les contrastes sont plutôt avenants et le piqué correct.
7
10
son
Les dialogues sont parfois un peu sourds (surtout pour les voix graves), et pourtant, l'ensemble est de bonne qualité, mariant sobrement la musique de Roland-Manuel et les dialogues de Jacques Prévert.
7
10
bonus
- Jean Grémillon, un cinéaste sous l'Occupation (52')
- Filmanalyse par Philippe Roger (112')
- Bandes-annonces
Un portrait instructif et enrichissant du cinéaste Jean Grémillon, dont l'œuvre fut indissociable des travers de l'Occupation. Suit une excellente analyse du film à travers laquelle Philippe Roger (maître de conférences en cinéma, spécialiste de Max Ophuls et Grémillon) interroge les ambitions formelles et thématiques de Lumière d'été.
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