Casse-tête chinois

Année : 2013
Réalisateur : Cédric Klapisch
Casting : Romain Duris, Audrey Tautou, Cécile de France, Kelly Reilly, Sandrine Holt, Flore Bonaventura
Éditeur : Studiocanal
DVD : DVD-9, 113', zone 2
Genre : comédie dramatique, couleurs
Interdiction : tous publics
Sortie : 08/04/14
Prix ind. : 19,99 €
Mustav
Critique

Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
1.85
SD 576i (Mpeg2)
16/9 compatible 4/3
Bande-son
Français Dolby Digital 5.1
Français Dolby Digital 2.0
Audiodescription
Sous-titres
Français pour sourds et malentendants, anglais
Amazon
17,99 €
Qu’il est loin le cap de la trentaine où les interrogations existentielles de Xavier (Romain Duris) rimaient avec histoires d’amour à la chaîne, aventures sans lendemain et filles en abondance, comme autant de « poupées russes » à collectionner dans un quotidien nomade, partagé entre Londres et Saint‑Pétersbourg. Il faut dire qu’une décennie s’est écoulée, la femme, les gamins et l’âge de raison ont déboulé, mais aux antipodes de l’autoroute balisée et prévisible, Xavier s’apprête à divorcer, Wendy (Kelly Reilly) part vivre à New York, et lui aussi, car il est hors de question de vivre trop loin de ses enfants.

Dernier chapitre d’une trilogie commencée en 2002 avec L’auberge espagnole, Casse‑tête chinois campe les doutes de son protagoniste dans un New York tentaculaire, parfaitement raccord avec le cheminement parfois sinueux qu’il emprunte, autant pour l’écriture de son roman qu’en matière relationnelle. La vie est décidément bien compliquée pour Xavier, dont le déracinement le rapproche d’Isabelle, son amie lesbienne enceinte de lui, et Martine, son ex à nouveau célibataire.

Cédric Klapisch achève, avec happy end consenti à l’appui, les hauts et les bas d’une génération finalement bien ordinaire, mais incarnée par des comédiens arrivés à pleine maturité. Sans doute le meilleur des trois longs métrages, le plus abouti en tout cas. Un bon moment ponctué de quelques beaux éclats de rire (voir le retour surprise au plus mauvais moment d'Isabelle/Cécile de France, habillée comme un clown, dans l'appartement de Xavier/Romain Duris).
Carole Lépinay - Publié le 31/03/14
Bonus
- Mes films sont des villes (52')
- Écrire est un casse-tête chinois (26')
- Clip de If I Had my Way (3')

Dans son appartement de location US qui se meublera en cours de tournage, Cédric Klapisch revient sur ses grands thèmes de prédilection : la connexion entre les êtres sur fond de mondialisation, de métissage et de mélange des cultures. Sur l'importance de la Chine également. La ville de New York (Chinatown, le quartier de Tribeca) infuse ici grandement sur le personnage de Xavier, sa joie de vivre et ses nouvelles rencontres.

Deux modules réellement captés dans les coulisses du tournage montrant Klapisch en train d'écrire et de travailler, notamment avec l'Union, le syndicat des techniciens du cinéma US. Difficile de s'en passer pour un tel film, mais très contraignant aussi. Un tournage en effet placé sous l'égide de l'Union est synonyme de délais à tenir à la minute près (pause déjeuner à 14h et non 14h03 !), d'une hiérarchie très particulière avec les figurants par exemple (le réalisateur ne peut pas s'adresser à eux s'ils sont plus d'un certain nombre, tâche qui incombe alors au premier assistant‑réalisateur), etc.

Une découverte totale pour l'équipe française qui n'a pas l'air spécialement emballée mais qui a certainement forcé Klapisch à « organiser » son film un peu plus qu'à l'accoutumée. En résulte un vrai maintient bénéfique au long métrage. Les Américains, rigides ? Que nenni, une fois par semaine, le réalisateur peut demander « grâce » au syndicat et voir lui être accordé un rab de tournage de 15' ou 30' minutes non prévus au départ…
Note bonus : 4/6
Image
Si le Blu-Ray de Casse-tête chinois était proche de la perfection, le DVD est un peu moins bon dans la gestion des contrastes et forcément dans le niveau de détail. C'est surtout en basse lumière que la différence se fait sentir.
Note image : 5/6
Son
La bande originale conserve sa vitalité, mais tout est beaucoup plus plat qu'en DTS-HD Master Audio 5.1. La musique de Loïc Dury possède heureusement le charme et l'énergie suffisantes pour faire briller tous les canaux. Excepté le subwoofer, au repos forcé.
Note son : 5/6


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