Nous irons vivre ailleurs
Année : 2013
Réalisateur : Nicolas Karolszyk
Casting : Christian Mupondo, Léticia Belliccini, Abdou Ndende
Éditeur : La Vingt-Cinquième Heure
DVD : DVD-5, 69', zone 2
Genre : drame, couleurs
Interdiction : tous publics
Sortie : 01/09/15
Prix ind. : 19,99 €
Critique
Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
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2.35
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SD 576i (Mpeg2)
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16/9 compatible 4/3
Bande-son
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Français/Lingala Dolby Digital 2.0
Sous-titres
Français (sur certains dialogues en lingala)
Deux ans après sa sortie en salles, le premier film de Nicolas Karolszyk est plus que jamais d'actualité.
Avec un réalisme quasi documentaire et une réelle économie de moyens, le réalisateur suit Zola, un jeune Africain qui, depuis les rives du Congo, se laisse convaincre par un charismatique chef d'entreprise que l'Europe est le seul moyen d'échapper à ses galères. La peur au ventre, Zola s'embarque sur un vieux rafiot en direction des côtes espagnoles...
Depuis son Congo natal jusqu'au centre de rétention français où son rêve d'un avenir meilleur se brise, Nicolas Karolszyk filme en plans serrés le calvaire de ce jeune homme qui a troqué son chaos et sa liberté pour tenter de devenir un « vrai Français ». Voir cette scène où, dans ce fameux CRA, un autre émigré africain lui donne quelques conseils pour franchir avec succès l'audition devant les juges français et lui conseille de balancer cette phrase : « La France, tout comme Obélix, je suis tombé dedans depuis que je suis tout‑petit ».
Tout cela est très intéressant, mais pas forcément cinématographique.
Éric Le Ven - Publié le 29/10/15
Bonus
Image
La caméra colle donc aux basques de Zola et ne le lâche pas d'une semelle avec son lot de plans bougés et d'approximations. La définition tient toutefois plutôt bien la route et ce, même si les couleurs sont volontairement atones. |
Son
Sur le plan sonore, c'est aussi le côté « brut » qui domine. Qu'il s'agisse des intempéries lors de la traversée en bateau ou de la musique affichée en filigrane lors de la rencontre avec Julie dans un troquet parisien, la piste stéréo reste franchement basique. |