Passe-passe
Année : 2007
Réalisateur : Tonie Marshall
Casting : Nathalie Baye, Édouard Baer, Guy Marchand, Maurice Benichou, Mélanie Bernier, Joey Starr, Bulle Ogier
Éditeur : Warner
DVD : DVD-9, 88', zone 2
Genre : comédie, couleurs
Interdiction : tous publics
Sortie : 12/11/08
Prix ind. : 19,99 €
Critique
Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
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2.35
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SD 576i (Mpeg2)
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16/9 compatible 4/3
Bande-son
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Français Dolby Digital 5.1
Darry Marzouki (Édouard Baer) cumule les problèmes : il se sépare de sa mère atteinte d’Alzheimer (excellente performance de Bulle Ogier), subit régulièrement le sale caractère de son beau-frère vociférateur et doit supporter les remarques désagréables de sa sœur qui ne cesse de railler sa situation de prestidigitateur au chômage. Sur un coup de tête, il pique les clés de la BMW de son beauf et prend l’autoroute. Mais voilà, cette journée, qui avait déjà mal commencé, s’enfonce dans le chaos intégral.
En chemin, il croise Irène Montier Duval (Nathalie Baye), bourgeoise patentée désireuse de partir à Genève. Son sac Hermès rempli de billets de banque pourrait bien y être pour quelque chose… Supposition avérée lorsqu’on apprend qu’Irène est mêlée à une histoire de trafic d’armes. Tandis que la femme de la haute et le magicien paumé partagent restaurants et hôtels de luxe, une bande d’individus peu scrupuleux et dangereux partent à leurs trousses.
Comédie à la française fondée sur un tandem réussi (Nathalie Baye et Édouard Baer s'en donnent à cœur joie en exploitant les différences entre les deux mondes opposés qu'ils représentent), Passe-passe à tendance à enchaîner les situations incongrues les unes après les autres, laissant les ressorts dramatiques du film s’user rapidement.
Carole Lépinay - Publié le 12/12/08
Bonus
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Commentaires audio de Tonie Marshall et Édouard Baer |
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Making of (31') |
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Accès direct à une scène |
Les commentaires vacillent entre petites anecdotes de tournage -le fou rire de l’un des acteurs sur le plateau, la pluie artificielle à 30° (et c’est tant mieux, comme cela, on aura évité un rhume à Édouard Baer), le côté mystérieux de Joey Starr ou encore « les mains de chien » de Baer- et quelques réflexions sans consistance tentant de définir la psychologie des personnages. Beaucoup de blabla donc, sans grand intérêt. Quitte à choisir, optez pour le making of. |
Image
Satisfaisante tout juste. La définition n'est pas des plus précises, les arrière-plans ont la bougeotte, quelques artéfacts de compression sont de la partie, les contrastes se montrent parfois hésitants et les noirs bouchés. Heureusement, le master tient le choc et les couleurs s'en sortent bien. |
Son
La piste 5.1 fait le maximum pour offrir une spatialisation des plus agréables et y parvient avec une scène sonore frontale aérée et soutenue. Les surrounds servent exclusivement ou presque à équilibrer l'ensemble en distillant à bon escient bruits d'ambiance et accompagnements musicaux. Les dialogues, parfaitement intégrés, apparaissent naturels et toujours distincts. |