Resident Evil Degenaration
Sept ans après la destruction de Raccoon City, encore ancrée dans les mémoires des survivants, un aéroport américain se retrouve brutalement assailli par une horde de zombies. Un virus bioterroriste serait à l’origine de la catastrophe… Les agents Leon Kennedy et Claire Redfield, personnages récurrents de la saga, vont à nouveau tenter de mettre de l’ordre dans ce monde proche de l’apocalypse.
Défi d’un nouveau type pour Capcom, qui passe de la réalisation classique (rappel : les précédents opus ont pour actrice principale Milla Jovovich) à la composition numérique. Resident Evil Degeneration a été conçu en Computer Graphics, par conséquent, son originalité réside essentiellement dans la qualité de ses performances 3D, brouillant sans cesse les pistes visuelles entre le film et le jeu vidéo, dont il est issu.
Résultat, la succession ininterrompue de zones obscures, le côté inlassablement frontal d’un espace inhabité ou saturé de zombies, ou encore le manque de réactivité au niveau du filmage, nous feraient presque regretter les précédents volets. Le film ne fera pas passer sa médiocrité pour de l’expérimentation numérique. Le jeune public est clairement visé et sera sans doute ébahi par le côté hyper-léché de l'image.