Salo ou les 120 journées de Sodome
Salo o le 120 Giornate di Sodoma - Édition Définitive
Année : 1975
Réalisateur : Pier Paolo Pasolini
Casting : Paolo Bonacelli, Giorgio Cataldi, Paolo Quintavalle, Aldo Valletti
Éditeur : Carlotta
DVD : DVD-5, 112', zone 2
Genre : drame, couleurs
Interdiction : - de 16 ans
Sortie : 22/04/09
Prix ind. : 19,99 €
Critique
Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
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1.85
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SD 576i (Mpeg2)
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16/9 compatible 4/3
Bande-son
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Français mono
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Italien mono
Sous-titres
Français (imposé sur la VO)
Sous la République de Salo, les Nazis donnent aux Republichini (les fascistes italiens) un château situé à Marzabotto afin qu’ils assouvissent leurs désirs. Quatre tortionnaires réunissent alors dix-huit adolescents et leur font subir sévices sexuels et tortures abominables.
Dernier film de Pasolini mis en musique par Ennio Morricone, Salo est construit sur le mode de l’Enfer de Dante. Trois cercles structurent le récit : le cercle des manies, le cercle de la merde, et le dernier, celui de la mort.
Film éprouvant, pamphlet ultime et radical sur le pouvoir, Salo n’a rien perdu de sa force.
Jean-Baptiste Thoret - Publié le 07/05/09
Bonus
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Documentaire d'époque en N&B sur le film et son tournage (32') |
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Entretiens autour du film avec Gasapard Noé, Bertrand Bonello, Catherine Breillat et Claire Denis (18') |
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Document audio capté sur le tournage d'une scène du film et monté sur un diaporama (9') |
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Photos (4') |
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Bande-annonce |
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Livret de 72 pages contenant le dossier de presse d'époque et de nombreuses photos |
Des documents d'archives essentiellement, qui témoignent de l'ambiance de tournage et du style Pasolini. |
Image
La précédente édition DVD était présentée au format d'image 1.66 compatible 4/3 (pas de transfert 16/9, couleurs ternes, plans instables). Voici aujourd'hui l'Édition Définitive pour la première fois en version intégrale (ajout visible d'une courte scène) et remasterisée à partir des négatifs 35 mm au format d'origine 1.85. Résultat bien meilleur malgré les petits défauts constatés. Vu l'âge vénérable du film et les conditions de tournage (il ne dura que deux mois à Mantoue pour les extérieurs et les scènes de rafles, à Bologne et au village de Gardellatta qui figure celui de Marzabotto dans le film, aujourd'hui détruit), on comprend aisément les difficultés techniques rencontrées par l'éditeur. Au final, des noirs toujours un peu bouchés, quelques points blancs et autres fourmillements, mais des couleurs solides et un net gain en qualité. |
Son
VF moins étouffée et confuse qu'auparavant, mais en deçà de la VO. À préférer pour sa dynamique plus vive et ses voix davantage présentes. |