par Jean-Baptiste Thoret
10 février 2010 - 17h57

La voce della luna

année
1989
Réalisateur
InterprètesRoberto Benigni, Paolo Villaggio, Nadia Ottaviani, Marisa Tomasi, Sim
éditeur
genre
notes
critique
7
10
A

Le dernier film de Federico Fellini qui, en 1989, signe un chant mélancolique et poétique, soit toutes les obsessions du réalisateur de La Dolce Vita.

Un jour, Ivo Salvini (Robert Begnini) répond à l’appel d’une voix féminine envoûtante sortie d’un puits, et part dans un pays imaginaire afin de restituer l'escarpin qu’il a volé des années auparavant à la sublime Aldina. Une femme si belle qu’il la prend pour la Lune en personne.

Fantaisie inventive, baroque, qui radicalise l’humeur des derniers films de Fellini, de Et vogue le navire à Ginger et Fred, La voce della luna, inspiré d’un roman d’Ermanni Cavazzoni (Le poème des lunatiques), passe aussi symboliquement le relais à Roberto Begnini, autre réalisateur fantasque et créateur d’univers oniriques.

Film testamentaire, empreint d’une nostalgie certaine (voir cette séquence au cours de laquelle un vieillard interrompt le DJ d’une rave party et lui substitue Le beau Danube bleu de Strauss), La voce della luna est une merveille qui n’a pas pris une ride.

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Tous publics
Prix : 19,99 €
disponibilité
08/04/2009
image
1.66
SD 576i (Mpeg2)
16/9 compatible 4/3
bande-son
Français Dolby Digital 2.0
Italien Dolby Digital 2.0
sous-titres
Français (imposé sur la VO)
5
10
image
Le film donne l'impression d'avoir été tourné il y a trente ans, mais ce n'est pas le cas. Vous l'aurez compris, le rendu n'est pas hyper-précis (perte aléatoire des arrière-plans dans les mouvements de caméra). Heureusement, le contraste et les couleurs sont toujours là, et la présence de nombreux plans fixes participe à la stabilisation de l'ensemble.
3
10
son
Un style dépouillé de faible amplitude sonore, même au niveau des ambiances, qui nécessite de pousser le volume.
7
10
bonus
- Présentation du film par Jean Collet (5')
- Documentaire Fellini je suis un grand menteur en stéréo ou Dolby Digital 5.1 (90')
Un incontournable : le documentaire. De quoi compléter ses connaissances sur le maître. Bien monté, riche et varié, on ne saurait s'en passer.
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