Il Divo

Année : 2008
Réalisateur : Paolo Sorrentino
Casting : Toni Servillo, Anna Bonaiuto, Giulio Bosetti
Éditeur : StudioCanal
DVD : DVD-9, 118', zone 2
Genre : biopic, couleurs
Interdiction : tous publics
Sortie : 01/07/09
Prix ind. : 19,99 €
Mustav
Critique

Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
2.35
SD 576i (Mpeg2)
16/9 compatible 4/3
Bande-son
Français Dolby Digital 5.1
Français Dolby Digital 2.0
Italien Dolby Digial 5.1
Sous-titres
Français (imposé sur la VO)
Amazon
7,99 €
En Italie, Giulio Andreotti est une figure-clé de la politique de ces soixante dernières années, un cador indétrônable réélu sept fois à la présidence du Conseil Italien. Sénateur à vie, l’homme a occupé vingt-sept fois le poste de ministre. C’est le gourou de la Démocratie Chrétienne, il a survécu à tous les gouvernements, à tous les séismes politiques et sociaux, et possède des dossiers sur tout le monde : « J'ai de nombreuses archives, vu que je n'ai guère d'imagination. Et chaque fois que je parle de ces archives, ceux qui doivent se taire, comme par enchantement, se taisent », avoue-t-il.

Surnommé le Pape Noir, l’Homme des Ténèbres, Belzébuth, le Sphinx et même Nosferatu (à cause de son teint blafard, son dos voûté et ses oreilles en pointe), Andreotti incarne le pouvoir absolu et opaque, la manipulation et la corruption, en bref, la gangrène increvable de la politique italienne.

Le pari de Paolo Sorrentino était risqué : faire un film sur un homme controversé encore vivant, sans emprunter la voie ni du film documentaire, ni du pamphlet façon Costa-Gavras ou Francesco Rosi. Les influences de Sorrentino se situent plutôt du côté de Coppola et Bunuel, Leone et Fellini. D’où l’étonnant éclectisme formel d'Il Divo, puisque l’on passe d’une pluie de cadavres en ouverture (Andreotti fut soupçonné d’avoir commandité ou couvert un nombre incalculable d’exactions) à une séquence nocturne dans les rues de Rome digne d’un polar de Johnnie To, d’une marche dans le couloir d’un palais filmée comme un opéra-rock à des saynètes proprement burlesques. Enfin, Toni Servillo, l’interprète d’Andreotti, est prodigieux. L’un des musts du moment.
Jean-Baptiste Thoret - Publié le 25/06/09
Bonus
- Making of (31')
- Scènes coupées (12')
- Interview du réalisateur (12')
- Effets spéciaux (7')
- Repères historiques et politiques

Le fond et la forme : c'est simple, bien présenté et surtout intéressant.
Note bonus : 4/6
Image
Du style, de la classe… c'est l'Italie ! Mais aussi des contrastes puissants, aucun défaut, une photo terrible, une compression nickel et une définition au top. Un sans-faute technique malgré de nombreuses scènes sombres. Chapeau.
Note image : 6/6
Son
Ambiance sonore très travaillée également, intelligente, parfois juste suggérée, parfois forte en intensité. À condition toutefois de sélectionner la VO. Non seulement la VF 5.1 ne sied pas du tout aux personnages, mais elle casse l'essence même du film. Sans compter que ses dialogues sont trop mis en avant et que la version originale possède bien plus de charme, de richesse, de détail et de peps. C'est indéniable.
Note son : 5/6


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