Le HC6000 est le fidèle successeur du HC5000. S’il en reprend le corps et l’esprit, Mitsubishi en a profité pour corriger certains défauts. Et le résultat est désormais à la hauteur de toutes les attentes. Nouvelles matrices, et surtout nouvel iris, ce vidéoprojecteur appartenant à la famille des modèles
LCD, apparaît comme l’un de ses plus performants représentants. Il propose un contraste dynamique de 13 000:1, tout en affichant des noirs assez détaillés et un iris enfin réactif (plus d’effet de pompage). Son objectif demeure entièrement piloté, avec un zoom et un
Lens Shift à la plage de réglage assez importante. Sa coque reste inchangée, et conserve sa finition blanche et noire. En revanche, la connectique évolue. Le nombre d’entrées HDMI passe de une à deux, au détriment toutefois de l’entrée DVI-D. Ces entrées passent également en version 1.3, mais ne profitent curieusement pas du
Deep Color, ni de l’
xvYCC. La gestion du
CEC est également aux abonnés absents... Heureusement, même sans ces fonctions, l’image délivrée fait plaisir à voir. D’ailleurs le traitement vidéo signé Silicon Optics est irréprochable dans l’exercice du
désentrelacement, tout comme pour l’
Upscaling. Ajoutez encore une fluidité remarquable, même en
1 080p/24, du piqué, une colorimétrie bien étalonnée, des blancs dynamiques, des noirs assez denses, et vous disposez d’un cocktail détonnant capable de délivrer, à la maison, une image digne des meilleures salles obscures…