Si pour son vidéoprojecteur premier prix, le constructeur japonais abandonne la technologie
LCD au profit du
DLP, le modèle Mitsubishi HC3800 reste un appareil
HD Ready 1 080p s’appuyant sur une matrice de 1 920 x 1 080 pixels, complétée d’une roue chromatique à six segments (RVB RVB). Sa lampe de 230 W assure une belle luminosité de 1 300 lumens. Le contraste natif est de 3 300:1, soit une valeur assez peu importante sur le papier mais qui s’avère à l’usage très satisfaisante.
Comme bon nombre d’appareils DLP, le Mitsubishi HC3800 adopte une optique avec un très léger décalage de parallaxe. L’utilisation sur une table basse ou la fixation au plafond ne devrait donc pas poser trop de problèmes malgré l’absence de
Lens Shift. Il s’agit d’un modèle 2/3 de salle, avec zoom et mise au point manuels. Toute la connectique est placée à l’arrière et propose les classiques entrées
Composite,
S‑vidéo,
YUV et
Sub‑D15 pour les liaisons analogiques. Pour le numérique, il faut composer avec une seule entrée
HDMI ignorant les fonctionnalités
Deep Color,
xvYCC,
CEC et
auto LipSync. Heureusement, on peut se consoler avec la présence d'un mini-port
RS‑232 et d'une sortie
Trigger.
Le Mitsubishi HC3800 se satisfait de tous les signaux vidéo jusqu’en
1 080p, mais aussi Data jusqu’en SXGA (1 280 x 1 024 pixels), et même 1 920 x 1 080 en 60 Hz via Sub-D15. Il offre encore l’indispensable réglage d’
Overscan ainsi qu’une belle panoplie de zooms vidéo : 4/3,
Super 4/3 (appelé Étirer), 16/9,
LetterBox et LetterBox avec sous-titres. En revanche, pour les films
2.35, diffusés en 16/9 ou en
HD, il n’existe pas de zoom plein écran (en rognant évidemment un peu les côtés), mais un mode adapté aux lentilles anamorphiques.
Concernant les réglages, outre les classiques niveaux de contraste, luminosité, couleur, teinte et finesse, le Mitsubishi HC3800 ajoute un réglage de gamma avec présélections et réglages, plus une température de couleur, là encore avec présélections et réglages. Cette dernière est complétée par une balance des blancs réglable en CMJRVB. La gestion des noirs n’a pas été oubliée pour les liaisons analogiques (0, 3,75 ou 7,5 IRE), ni même leur niveau d’entrée respectif. De même, pour la liaison HDMI, les modes Étendu, Standard et Automatique sont présents. Sauf que ce dernier reste désespérément bloqué sur Standard et ne bascule pas automatiquement sur Étendu… Aucun réducteur de bruit n’est proposé, en revanche le
désentrelacement profite d’un mode Automatique efficace, capable de détecter parfaitement les différentes trames vidéo ou film. Rien à redire à ce niveau.