Vidéoprojecteur

JVC DLA-X3

Par Jacquemin Vidal
Mustav
Prix indicatif : 3 999 € TTC
Note AVCesar.com
Type : D-ILA
Résolution native : 1 920 x 1 080 pixels
Standard : HD Ready 1 080p et 3D Ready
Contraste : 50 000:1
Iris : statique
Modèle : 2/3 de salle
Lens Shift : horizontal et vertical
Dimensions (L x H x P) : 455 x 179 x 472 mm
Poids : 14,7 kg
L’essentiel
Évolution du JVC DLA-HD350, le JVC DLA‑X3 arbore dans notre version de test une livrée blanche qui n’est pas pour nous déplaire, bien au contraire. Plus imposant, il profite désormais d’un cache objectif motorisé. Ce dernier s’ouvre et se ferme automatiquement à l’allumage et à l’extinction de l’appareil. Au cœur de la machine, on retrouve la technologie D‑ILA associée au standard HD Ready 1 080p.

Mais, désormais, ce nouveau vidéoprojecteur signé JVC est aussi 3D Ready. À ce sujet, la technologie employée ici est active, et impose le passage par la case « option » pour acquérir le boîtier externe de synchronisation (prix indicatif : 79 €) et au moins une paire de lunettes (prix indicatif : 179 €). Sinon, l’objectif reste entièrement piloté en matière de zoom, de mise au point et de Lens Shift, pour une utilisation et une installation des plus faciles. Enfin, la connectique est située intégralement sur l’arrière de l’appareil et se résume à l’essentiel, à savoir une entrée YUV et deux entrées HDMI 1.4. Ces dernières, outre la gestion du Deep Color et du CEC, sont compatibles SafeLock et Auto LipSync mais boudent toujours le xvYCC. Oubliez les entrées vidéo Composite, S‑vidéo et même Sub‑D15, elles disparaissent purement et simplement sur cette nouvelle version (à noter, cette dernière est présente sur les modèles supérieurs, JVC DLA‑X7 et JVC DLA‑X9). En bref, le JVC DLA‑X3 est clairement dédié Home Cinéma haute définition, ce dont on ne se plaindra pas à la rédaction. Surtout en ces temps ou les amplificateurs audio‑vidéo, désormais, réalisent un parfait travail de transcodage vidéo en YUV ou HDMI.

Côté traitement vidéo, le JVC DLA‑X3 exploite la nouvelle compensation de mouvement Clear Motion Drive. Elle propose six modes dont un Off. Les modes 1 et 2 consistent en une insertion de trame noire plus ou moins importante, mais nous ne sommes pas convaincus de l’efficacité perçue. Les modes 3 et 4 appliquent une compensation de mouvement plus ou moins importante et là, le résultat est bien plus probant. Il est d’ailleurs difficile de la faire décrocher dans la détection des mouvements. Enfin le mode NTSC/24p permet de retrouver les 24 trames originelles d’un signal 60 Hz généré par 3/2 Pull‑Down. Pour finir, avec un signal 480i/576i véhiculé via l’entrée YUV, le travail de désentrelacement est non seulement exemplaire, mais l’Upscaling 1 080p est lui aussi efficace, avec du piqué et une bonne gestion du bruit. Il faut dire que dans ce dernier cas de figure, au filtre D NR (le seul activable en haute définition) s’ajoutent les Mpeg NR et Mosquito NR, disponibles et surtout efficaces pour gommer les défaut de compression, encore plus visibles après un Upscaling des signaux SD.

Enfin, outre les classiques réglages vidéo, le JVC DLA‑X3 propose une température des couleurs prédéfinies selon les réglages vidéo connus (de 5 500 K° à 9 500 K°) mais aussi ajustable en RVB. N’oublions pas le réglage de gamma, avec là encore des courbes prédéfinies (de 1,8 à 2,2), mais aussi entièrement ajustables. Quant aux modes ISF et THX, ils sont réservés aux JVC DLA‑X7 et JVC DLA‑X9...
Concurrence
Pour le moment, les vidéoprojecteurs 3D Ready ne courent pas les rues, contrairement aux écrans plats. Toutefois, à tarif indicatif équivalent, il faut compter avec le Samsung SP‑A8000, basé sur la technologie DLP. Sinon, d’autres produits sont attendus chez Sony et Mitsubishi en SXRD… mais à quel prix ?
Fiche technique
Type : D-ILA
Résolution native : 1 920 x 1 080 pixels
Standard : HD Ready 1 080p et 3D Ready
Luminosité : 1 300 lumens
Contraste : 50 000:1
Iris : statique
Lampe : UHP, 220 W, 3 000 h
Modèle : 2/3 de salle
Lens Shift : horizontal (piloté) et vertical (piloté)
Zoom : 2x (piloté)
Mise au point : pilotée
Connectique : 2 entrées HDMI (v 1.4), 1 entrée YUV (RCA), 1 port RS-232, 1 sortie Trigger
Compatibilité : NTSC (480i, 480p), Pal (576i, 576p), HD (720p/50, 720p/60, 1 080i/50, 1 080i/60), Full HD (1 080p/24, 1 080p/50, 1 080p/60), Ultra HD (2 160p/24), 3D (côte à côte, dessus/dessous, frame packing), Data (SXGA)
Usage : CEC, Auto LipSync, Deep Color, 4/3, 16/9, zoom Letterbox, Overscan, télécommande rétroéclairée
Réglage : température de couleur (paramétrable en RVB), réglage de gamma (paramétrable), renforcement des noirs (statique), désentrelacement (vidéo/film) automatique
Réducteur de bruit : D NR, Mpeg NR, Mosquito NR
Optimisation de la netteté dans les mouvements : en SD 480i/576i, en ED 480p/576p, en HD 720p/1 080i, en Full HD 1 080p/24/50/60, en Ultra HD (2 160p/24)
Compensation de mouvements : en SD 480i/576i, en ED 480p/576p, en HD 720p/1 080i, en Full HD 1 080p/24/50/60
Consommation : 350 W (0,9 W en veille)
Bruit : 20 dB
Dim. (L x H x P) : 455 x 179 x 472 mm
Poids : 14,7 kg
ph image
Verdict technique
Avec le JVC DLA‑X3, le fabricant japonais enfonce le clou en matière de grande image, en proposant l’un des vidéoprojecteurs HDTV 1 080p et 3D Ready les moins chers du marché, sans jamais rogner sur la qualité d’image.

C’est simple… Ici, pas d’iris dynamique pour renforcer le contraste artificiellement, les noirs sont nativement abyssaux. Avec en prime une luminosité accrue, la dynamique de l’image en 2D est vraiment impressionnante. Ajoutez une colorimétrie aux petits oignons comme sait parfaitement la confectionner le constructeur JVC, et vous obtenez un appareil qui fait réellement plaisir à voir. C’est l’image plasma en géant, sans les défauts de solarisation et de fluidité.
En 3D, le rendu est tout aussi exemplaire sur les premiers plans. En revanche dans les arrière‑plans, on note un peu d’effet fantôme. Rien de bien méchant toutefois tant le spectateur est immergé dans l’image. Mais on le note parfois sur de forts contrastes. Autre grief, la compensation de mouvement, active en 2D et plutôt efficace dans la détection des mouvements et la fluidité, même s’il persiste un peu d’artéfact sur les contours, reste inactive en 3D. Du coup, les détracteurs de ce genre d’artifice seront comblés, les autres seront un peu frustrés. Cela dit, même en 2D, la réactivité des matrices D‑ILA est telle qu’il n’est pas nécessaire d’activer ce traitement vidéo. Toutefois, il apparaît qu’avec un signal 1 080p/24 l’effet de micro‑saccade est un tout petit peu plus marqué qu’avec les précédentes générations de vidéoprojecteurs de la firme japonaise.

Côté pratique, on peste contre l’absence de xvYCC. Notez encore l’abandon des entrées vidéo analogiques Composite et S‑vidéo, mais surtout Sub‑D15. Cela dit, c’est largement compensé par un réglage de gamma autorisant toutes les possibilités et par un objectif entièrement piloté par la télécommande. Bref, avec une section 3D un petit peu mieux exploitée, ce JVC DLA‑X3 aurait largement mérité sa sixième étoile, tant il assure des noirs et une colorimétrie à tomber.
+ Les points forts
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Luminosité
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Belle colorimétrie
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Excellent contraste natif
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Finesse et détail de l’image
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Des noirs proches de la perfection
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Mode pour lentille anamorphique
»  
Compensation de mouvement naturelle
- Les points faibles
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Très léger effet fantôme
»  
Émetteur et lunettes 3D en option
»  
Pas de compatibilité RVB vidéo issu d'une péritel
»  
Pas de compensation de mouvement en 3D
»  
Pas de xvYCC
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