Évolution du JVC DLA-HD350, le JVC DLA‑X3 arbore dans notre version de test une livrée blanche qui n’est pas pour nous déplaire, bien au contraire. Plus imposant, il profite désormais d’un cache objectif motorisé. Ce dernier s’ouvre et se ferme automatiquement à l’allumage et à l’extinction de l’appareil. Au cœur de la machine, on retrouve la technologie
D‑ILA associée au standard
HD Ready 1 080p.
Mais, désormais, ce nouveau vidéoprojecteur signé JVC est aussi
3D Ready. À ce sujet, la technologie employée ici est active, et impose le passage par la case « option » pour acquérir le boîtier externe de synchronisation (prix indicatif : 79 €) et au moins une paire de lunettes (prix indicatif : 179 €). Sinon, l’objectif reste entièrement piloté en matière de zoom, de mise au point et de
Lens Shift, pour une utilisation et une installation des plus faciles. Enfin, la connectique est située intégralement sur l’arrière de l’appareil et se résume à l’essentiel, à savoir une entrée
YUV et deux entrées
HDMI 1.4. Ces dernières, outre la gestion du
Deep Color et du
CEC, sont compatibles
SafeLock et
Auto LipSync mais boudent toujours le
xvYCC. Oubliez les entrées vidéo
Composite,
S‑vidéo et même
Sub‑D15, elles disparaissent purement et simplement sur cette nouvelle version (à noter, cette dernière est présente sur les modèles supérieurs, JVC DLA‑X7 et JVC DLA‑X9). En bref, le JVC DLA‑X3 est clairement dédié Home Cinéma haute définition, ce dont on ne se plaindra pas à la rédaction. Surtout en ces temps ou les amplificateurs audio‑vidéo, désormais, réalisent un parfait travail de transcodage vidéo en YUV ou HDMI.
Côté traitement vidéo, le JVC DLA‑X3 exploite la nouvelle compensation de mouvement Clear Motion Drive. Elle propose six modes dont un Off. Les modes 1 et 2 consistent en une insertion de trame noire plus ou moins importante, mais nous ne sommes pas convaincus de l’efficacité perçue. Les modes 3 et 4 appliquent une compensation de mouvement plus ou moins importante et là, le résultat est bien plus probant. Il est d’ailleurs difficile de la faire décrocher dans la détection des mouvements. Enfin le mode NTSC/24p permet de retrouver les 24 trames originelles d’un signal 60 Hz généré par
3/2 Pull‑Down. Pour finir, avec un signal
480i/
576i véhiculé via l’entrée YUV, le travail de
désentrelacement est non seulement exemplaire, mais l’
Upscaling 1 080p est lui aussi efficace, avec du piqué et une bonne gestion du bruit. Il faut dire que dans ce dernier cas de figure, au filtre
D NR (le seul activable en haute définition) s’ajoutent les
Mpeg NR et
Mosquito NR, disponibles et surtout efficaces pour gommer les défaut de compression, encore plus visibles après un Upscaling des signaux
SD.
Enfin, outre les classiques réglages vidéo, le JVC DLA‑X3 propose une température des couleurs prédéfinies selon les réglages vidéo connus (de 5 500 K° à 9 500 K°) mais aussi ajustable en
RVB. N’oublions pas le réglage de gamma, avec là encore des courbes prédéfinies (de 1,8 à 2,2), mais aussi entièrement ajustables. Quant aux modes
ISF et
THX, ils sont réservés aux JVC DLA‑X7 et JVC DLA‑X9...