Pour le moment, on dénombre réellement deux procédés HDR proposés par diverses compagnies. Peut‑être d'autres sont‑ils en gestation, mais ils n'ont pas encore (à notre connaissance) été dévoilés par leur géniteur. On compte donc le Dolby Vision signé des laboratoires Dolby, présenté sur les salons internationaux depuis plusieurs années (nous l'avons aperçu la première fois au CES 2008 sur le stand Dolby), et le procédé Technicolor. Pour être complet, de nombreux modes HDR existent aussi au sein de TV de différentes marques (Sony, Samsung, Philips, LG…), mais il faut plutôt les assimiler à une simulation HDR. Ils peuvent, en effet, être appliqués à tous les contenus, même ceux non HDR, pour rehausser la luminosité et la dynamique de l'image. Mais ils ne correspondent pas à un véritable cahier des charges techniques mis en place dès la captation et la post‑production des contenus.
Pour rappel, les procédés signés Dolby Vision et Technicolor sont employés lors de la post‑production des contenus, pour fournir aux éditeurs ou aux diffuseurs des images dotées de la fonctionnalité HDR. Assez proches dans leur traitement, la différence majeure entre les deux concerne la luminosité maximum possible sur les zones les plus brillantes : là où Technicolor annonce 1 000/1 500 cd/m2, Dolby Vision vise 4 000 cd/m2. Une différence sensible qui s'explique par la volonté des laboratoires Dolby d'anticiper l'avenir.
En effet, aux vues des (très !) rapides progrès techniques opérés par les fabricants TV, Dolby souhaite établir un standard pérenne pour de nombreuses années, capable de répondre aux capacités des futurs TV en matière de luminosité. La présentation des derniers modèles signés Samsung au CES 2015, par exemple, semble leur donner raison avec des écrans capables de délivrer, déjà, 1 000 cd/m2. Sans nul doute, les modèles de l'année prochaine ou de 2017 iront plus loin en la matière.
