Début 2017, la société Imax, spécialiste des salles obscures et inventeur du format de pellicule cinéma du même nom, commence à sonder le public quant à son intérêt pour la réalité virtuelle (RV) en ouvrant progressivement plusieurs centres dédiés à cette technologie de loisir.
Finalement, comme pour de nombreux matériels et applications de réalité virtuelle, l’expérience est aujourd’hui jugée non concluante, et sur sept centres ouverts dans plusieurs villes du monde (Shanghai, Los Angeles, Toronto, Bangkok, Manchester et deux à New York), Imax en a fermé quatre au cours des derniers mois. Un désaveu majeur pour l'expérience RV.
Autres clous sur le tombeau de l’expérience, Imax a cessé sa collaboration avec Google pour produire une caméra RV, et a également prévenu ses actionnaires que la société cesserait ses investissements dans le domaine de la RV à partir de 2019 (source : Variety).
Pour rappel, pour expérimenter la RV depuis plus de 30 ans à travers de nombreux salons internationaux et les non moins nombreuses solutions proposées par moult sociétés, les membres de la rédaction ne croient pas, sauf exception, à une démocratisation de cette technologie. Si elle se justifie totalement pour des applications professionnelles ou au sein de centres ludiques spécialisés, elle peine à convaincre l'utilisateur. En revanche, c'est une autre histoire pour la réalité augmentée, ouvrant des horizons beaucoup plus larges en termes de création et de sensations. Cette dernière pourrait, elle, connaître le succès à l'avenir.
