Martha Jane Cannary, pour ceux qui ne connaissent pas les légendes du Far‑West ou qui n’ont pas vu la série Deadwood, c’était le patronyme de l’aventurière passée à la postérité sous le surnom de « Calamity Jane ». C’est ce personnage qu’a choisi le réalisateur d’animation Rémi Chayé (Tout en haut du monde, Kérity la maison des contes) pour en dépeindre l’enfance, une période dont il reste peu de traces historiques.
Comme un garçon
Le film se déroule en 1863 aux États‑Unis où la jeune Martha Jane, 11 ans, migre vers la Californie avec son père et sa fratrie. Un accident paternel la contraint à prendre des responsabilités et la situation lui offre un premier avant‑goût de l’indépendance. Accusée à tort de vol, elle doit s’habiller en garçon pour rechercher les preuves de son innocence.
Paysages sans limites
Ce joli film d’animation dont les lignes se démarquent par leur absence de contour, doté d’un budget de presque 8 millions d’euros et soutenu par la voix d'Alexandra Lamy notamment, n’a pas eu le temps de bien se défendre à cause de la pandémie. Sorti le 14 octobre, il avait pourtant réuni presque 140 000 spectateurs le 23 octobre, au moment où les cinémas ont dû fermer.
Universal sortira Calamity, une enfance de Martha Jane Cannary en Blu‑Ray et DVD le 7 avril avec pléthore de suppléments pour l’édition Blu‑Ray. Entre autres, une étude du personnage et de sa genèse, les choix d'animation, le doublage voix, une scène version longue, la musique du film ainsi que les étapes de sa fabrication.
