Interview
Stéphane Allagnon - Vent mauvais
Avant d’être réalisateur, Stéphane Allagnon était architecte. Et puis l’envie de faire du cinéma a été la plus forte. Après plusieurs petits boulots et un premier court métrage, il réalise enfin son rêve : tourner un film.
dix ans. À ce moment-là, j’avais envie de faire du cinéma sans vraiment savoir comment m’y prendre. J’avais seulement le titre et le fil conducteur en tête : un intérimaire qui part dans une petite ville pour réparer des ordinateurs. Puis j’ai construit mon film année après année, tout en travaillant sur d’autres projets et d’autres scénarios.
[qQue représente pour vous le scénario dans la construction d’un film ? pour prendre de la distance. En ce qui me concerne, je n’ai aucun recul sur ce que je fais. Même si écrire est un immense plaisir, il faut absolument avoir une grande confiance en soi pour y arriver.
[qComment s’est déroulée l’étape du casting ? eh bien personne ne croit vraiment à ça. Tout le monde sait que les choses se déclenchent au moment où un acteur se sent vraiment investi dans le rôle. Et encore, il faut que son emploi du temps coïncide avec celui de la production. Par exemple, quand j’ai commencé à chercher le rôle du patron, je l’ai fait lire à Patrick Chesnais qui a bien accroché. On a même fait des lectures et des répétitions ensemble. Mais mon film s’est soudainement arrêté en automne pour cause de problèmes de financement. Il a même failli ne pas se faire. Puis au début de l’année, il a repris et on a tourné au mois d’avril. Manque de bol, à ce moment-là, Patrick était engagé sur un autre film, qui lui aussi avait connu des soucis et se faisait enfin après plusieurs années de galère. Cette malchance s’est transformée en coup de chance lorsque j’ai rencontré Bernard Le Coq, qui m’a répondu tout de suite positivement. Je suis extrêmement heureux de l’avoir rencontré. Comme quoi, le casting est une aventure aléatoire.
[qEst-ce que le budget (3 millions d’euros, N.D.L.R.) a été suffisant pour tourner ce que vous aviez en tête ?normal">Vent mauvais ?[/q
SA : j’ai encore un peu de mal à prendre de la distance par rapport à lui. Très sincèrement, je ne suis pas malheureux par rapport au film. Je suis en paix avec lui. En fait, le film et moi, on s’aime bien aujourd'hui (rires).

Par Cédric Melon • Publié le 17/03/08
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