Pour les amateurs de Home Cinéma n'ayant pas les moyens de s'offrir un amplificateur Yamaha RX‑V3067 (cliquez sur la référence pour découvrir le test de la rédaction d'AVCesar.com), le constructeur japonais dispose dans sa gamme de nombreux autres modèles audio‑vidéo à des tarifs plus accessibles. C'est par exemple le cas du Yamaha RX‑V667 qui marque le retour d'un sacré numéro (la série 6). Et vous allez le découvrir, à cette occasion, la marque n'a pas fait les choses à moitié avec un produit à l'excellent rapport qualité/prix.
Le Yamaha RX-V667 est un amplificateur sept canaux (90 W par canal sous 8 ohms) équipé des derniers décodeurs
Dolby TrueHD et
DTS‑HD et disposant de six entrées
HDMI CEC 1.4 compatibles avec la 3D et l’
ARC, la « voie de retour » du flux audio émis depuis le téléviseur. Il est livré avec une télécommande complète et programmable, capable de gérer une seconde zone d'écoute (Zone 2).
La programmation s'effectue par code, ce qui peut s’avérer laborieux. Il en existe par exemple vingt-quatre différents pour les téléviseurs Sony, et il s'agit de les tester un à un pour trouver le bon.
Sur la face avant de l’appareil, plusieurs boutons sont accessibles pour le contrôle des fonctions principales de l’amplificateur. On note les désormais connues quatre touches « Scène ». Elles permettent de basculer très rapidement d'une configuration d’écoute à une autre. Bien qu'estampillées d’un terme définissant leur usage (Lecture BD, Regarder la télévision, Écouter un CD ou la radio), elles sont bien sûr entièrement paramétrables : l'utilisateur peut ainsi choisir un mode de décodage Surround, une entrée audio, une entrée vidéo plus d’éventuels modes
DSP.
Le calibrage automatique, dénommé YPAO chez Yamaha, est toujours aussi efficace, même s'il ne propose pas la précision des modèles plus huppés de la gamme : ici, on ne mesure pas l’angle des enceintes ni plusieurs positions d’écoute, mais les résultats restent cohérents et l'égalisation paragraphique est conservée (Plat, Avant avec les enceintes arrière et la centrale alignées sur les enceintes frontales, Naturel, mode spécifique à Yamaha). Bien sûr, cette dernière est désactivable via les touches Direct et Pure Direct (celle‑ci coupe également les circuits vidéo).
La connectique permet de raccorder jusqu'à neuf enceintes : sept sur borniers classiques, deux sur borniers à pinces. Ces deux canaux supplémentaires peuvent alimenter une paire d'enceintes situées dans une seconde zone (une sortie préamplifiée est également disponible) ou bien des enceintes de présence utilisées par Yamaha à travers certains des 17 modes DSP disponibles. À savoir, à l'instar du Yamaha RX‑3067, seuls sept canaux peuvent fonctionner simultanément. Si, par exemple, vous alimentez une seconde zone, vous disposez alors de cinq enceintes dans la zone principale. On note également une entrée 7.1 et une sortie 7.2 audio analogique, chose particulièrement rare sur ce type d’appareil.
Si le Yamaha RX‑V667 fait la part belle aux prises HDMI avec six entrées (dont une en façade), il propose aussi deux entrées
YUV. L’appareil est transparent au
Deep Color et
xvYCC et il est équipé d’un circuit de conversion des vidéos analogiques vers numériques et d’un
Upscaling en 1 080p avec
désentrelacement. On retrouve en façade une entrée
Composite, une HDMI et une entrée audio analogique
RCA. Pas de trace de port
USB ou
Ethernet… En revanche, trois modules optionnels existent : le Yamaha YDS‑12, station d’accueil pour iPod et iPhone, le Yamaha YID‑W10, station d’accueil sans fil pour iPod et iPhone mais aussi pour l’iPad (attention, seul le chargement des iPod et iPhone est assuré via cette base) et enfin le Yamaha YBA‑10, un récepteur
Bluetooth. Toutefois, il est possible de raccorder un seul de ces modules à la fois.
Enfin, on termine par l’
OSD qui, nous l'avions déjà précisé lors de notre test du modèle Yamaha RX‑V3067, a été revu sur toute la gamme. Il est graphique et explicite, mais par moment un peu longuet. La faute sans doute à un excès d’animations, certes sympathiques, mais ennuyeuses à terme. Notez une particularité : l’OSD s’affiche sur la sortie HDMI ce qui ‑précise Yamaha‑ est exceptionnel sur un produit à ce prix. C'est vrai, mais cet affichage nécessite de basculer en 576p, d’où une légère attente… Pas bien grave toutefois, une fois l'amplificateur paramétré, l'utilisation de l'OSD devient anecdotique.