Dracula saison 1

Année : 2013
Créateur : Cole Haddon
Casting : Jonathan Rhys Meyers, Jessica De Gow, Oliver Jackson‑Cohen, Thomas Kretschmann, Victoria Smurfit, Katie McGrath
Éditeur : Universal
BD : 2 BD-50, 10 x 44', zone B
Genre : horreur, couleurs
Interdiction : tous publics
Sortie : 01/10/14
Prix ind. : 24,99 €
sans Must AV
Critique

Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
1.78
HD 1 080p (AVC)
16/9
Bande-son
Français DTS-HD High Resolution 5.1
Anglais DTS-HD Master Audio 5.1
Portugais DTS 5.1
Espagnol DTS 5.1
Sous-titres
Français, anglais
Amazon
22,98 €
Après que le vampire se soit adapté sans trop de mal à notre époque contemporaine avec des séries telles que True Blood, Vampire Diaries ou encore Death Valley, il fallait bien achever le bal horrifique en conviant son représentant originel, messire Dracula bien sûr, travesti en riche industriel pour l’occasion et fraîchement débarqué du nouveau continent.

Nous l’avons compris, les producteurs de Tudors et Downtown Abbey revisitent le mythe de Bram Stocker. Si la majesté des décors victoriens et le Londres brumeux ne font aucun doute, Vlad l’empaleur, dissimulé sous les traits séduisants d’Alexander Grayson (Jonathan Rhys Meyers, subjuguant) faillit en revanche à sa part démoniaque, parce que trop incliné du côté du commun des mortels.

La vengeance qui l’anime à l’égard de l’obscure confrérie de l’Ordre du Dragon, assassin de son épouse Ilona des siècles auparavant, ainsi que son amour naissant pour son portrait craché passionné de sciences, Mina Harker (Jessica De Gouw), empruntent davantage la voie du soap romantico‑gore qu’ils n’assoient l’entre‑deux fascinant qui lui faisait jadis corps, à la fois mort et vivant. Mais pourquoi pas ?
Carole Lépinay - Publié le 01/12/14

Cinécult' Wolf, Dracula… monstres et compagnie :

Pour les amateurs de fantastique et de SF, Universal constitue le terreau du genre. C’est dans ce studio que naîtront la plupart des mythes du cinéma fantastique, de Dracula à la Momie en passant par Frankenstein et le Loup‑Garou. D’autres compagnies lui emboîteront le pas (Hammer notamment, qui permettra à tous ces « personnages » de retrouver un second souffle en Angleterre), mais Universal reste encore aujourd’hui le studio de la science‑fiction et du fantastique, comme Warner demeure celui des polars.

Lire la suite
Bonus
- Scènes coupées (10')
- Sang neuf (13')
- La création de l'univers de Dracula (13')
- L'ascension de Dracula, la série animée (11')
- Les séquences égarées de Van Helsing (8')
- Bandes-annonces (3')

On pénètre le processus créatif de la série et découvre une version animée plutôt plaisante visuellement.
Note bonus : 2/6
Image
Ambitieuse visuellement, cette image mordorée sait y faire pour nous plonger dans l'ambiance gothico‑romantique espérée. Noirs corsés, lumières tamisées, nappes de brouillard bien épais, costumes élégants, coiffures alambiquées et décors cossus, on profite de tous les détails sur nos diffuseurs HD, avec précision et volupté.
Note image : 5/6
Son
Même sens du spectacle côté son avec dès le départ une dynamique qui fait plaisir à entendre sur une telle série, que l'on n'attendait pas aussi nerveuse et ample. La VO DTS-HD Master Audio 5.1 voit les choses en grand avec moult détails et impact lors des séquences musicales. La VF DTS-HD High Resolution 5.1, bloquée à 2 Mbits de débit, se montre vraiment moins dynamique. Certains bruitages sont même étouffés, ou carrément absents.
Note son : 5/6


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