par Éric Le Ven
15 juin 2015 - 12h57

Kidnapping Mr. Heineken

année
2014
Réalisateur
InterprètesJim Sturgess, Sam Worthington, Anthony Hopkins, Ryan Kwanten
éditeur
genre
notes
critique
2
10
A

Inédit en salles et affublé pour cette sortie en vidéo d'un doublage québécois qui a du mal à passer, ce thriller européen est adapté d'un best‑seller hollandais, revenant sur le véritable kidnapping de Henry Heineken, le petit‑fils du fondateur de la célèbre brasserie.

Nous sommes en 1983, et pour financer un de leurs projets vaseux, cinq malfrats décident de monter cet enlèvement et de réclamer 35 millions de florins (l'équivalent de 16 millions d'euros), soit la plus importante rançon jamais réclamée pour une vie humaine... Après Rapt, L'enlèvement et plus récemment No Pain no Gain et La rançon de la gloire, voici donc un énième film d'enlèvement.

Aussi ragoûtant qu'une bière tiède et sans mousse, Kidnapping Mr. Heineken ne parviendra pas à vous tenir en otage plus d'un quart d'heure. La faute à un script incohérent, à un manque patent de rythme et aux personnalités ternes (et interchangeables) des kidnappeurs.

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Tous publics
Prix : 19,99 €
disponibilité
03/06/2015
image
2.35
HD 1 080p (AVC)
16/9
bande-son
Français DTS-HD Master Audio 5.1
Français DTS-HD Master Audio 2.0
Anglais DTS-HD Master Audio 5.1
Anglais DTS-HD Master Audio 2.0
sous-titres
Français
7
10
image
L'image est plutôt terne. Comme le film. On doit ces couleurs atones et ces contrastes mollassons à la reconstitution hasardeuse de l'Amsterdam du début des années 80. Alors certes, la définition est accrocheuse, mais l'ensemble demeure désespérément fade. Et quelle idée d'affubler Jim Sturgess de cette affreuse décoloration blonde...
7
10
son
La musique de Lucas Vidal n'est pas désagréable et constitue la matière première de ces deux mixages 5.1 plutôt soft et sans débordement. La stéréo est volumineuse, le rendu clair au niveau des voix, chargé comme il faut en basses fréquences, mais essentiellement frontal et très convenu.
2
10
bonus
- Bandes-annonces
- Making of (8')
Quelques minutes d'autopromo inconséquentes au cours desquelles les comédiens nous livrent quelques banalités sur l'histoire et le tournage.
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