Kill your Darlings
Inspiré d’une histoire vraie, Kill your Darlings retrace la rencontre entre Allen Ginsberg (Howl), Jack Kerouac (Sur la route) et William S. Burroughs (Le festin nu), trois des plus grands écrivains américains du XXe siècle, tous issus de la Beat Generation. Une frénésie de fêtes, de délires et de passions interdites.
En dépit d’un casting cinq étoiles (Daniel Radcliffe, Dane DeHaan, Michael C. Hall), pour sa première réalisation, le scénariste John Krokidas tombe dans tous les pièges, ceux du premier film comme ceux du biopic. Et ça commence à faire beaucoup.
On citera entre autres une exposition laborieuse des personnages, une utilisation omniprésente d'un même thème musical (tellement Beatnik, mais quand même) et une palanquée de clichés indigents. Au final, le scénario se contente de survoler mollement l’émergence de la Beat Generation, sujet visiblement « trop gros » pour son auteur comme les comédiens, étrangement peu convaincants.
