par Paco Altura
11 juillet 2016 - 16h30

Pandemic

année
2016
Réalisateur
InterprètesRachel Nichols, Alfie Allen, Missi Pyle, Mekhi Phifer, Paul Guilfoyle
éditeur
genre
notes
critique
3
10
A

Le monde est ravagé par un virus mystérieux transformant peu à peu les malades en furies agressives puis en zombies. Lauren, une médecin, doit mener une petite équipe d’intervention au milieu des pillards et malades pour tenter de rapatrier en zone non contaminée un groupe de survivants terrés dans une école de Los Angeles.

Tout dans ce film est antipathique. Presque tout. Démarrons avec des péripéties mal scénarisées et peu crédibles dont on donnera juste deux exemples parlants : dans un local clos potentiellement peuplé d’une horde de malades hyper‑agressifs, qui aurait l’idée de se promener les mains vides ? Arrivé dans un quartier réputé dangereux, qui sortirait d’un bus, toujours les mains vides, alors que des chocs indiquent clairement des présences hostiles sur le toit ?

Passons ensuite aux personnages dépeints à la truelle : le flingueur qui perd ses nerfs, la femme qui ne sert à rien à part de future victime aux contaminés, le chauffeur lâche et crétin (Alfie Allen, le Theon Greyjoy de Game of Thrones) qui devient un héros sur le tard… Évoquons aussi les effets spéciaux fauchés. Ça peut paraître incroyable, mais tout ici paraît indiquer que personne dans l’équipe de cette production désargentée n’a même jamais entendu parler de la série The Walking Dead.

Attardons‑nous sur un épouvantable tic de réalisation qui systématise stupidement la vue subjective (à la première personne) copiée de jeux vidéo guerriers comme Doom ou Call of Duty durant la plupart des scènes et des échauffourées. Même le matériel publicitaire de Pandemic est malhonnête : le flingueur sur la jaquette n’existe pas dans le film et il n’est jamais question de sauver l’humanité.

Alors direction la poubelle ? Pas forcément, car le film, dans son épilogue, surprend avec une sous‑intrigue assez inattendue. Une péripétie qui, pour le coup, justifie enfin dans les ultimes secondes ce qui n’était qu’une piètre astuce (la vue FPS). C'est peu au regard du véritable musée des clichés que constitue le reste du récit.

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blu-ray
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- de 12 ans
Prix : 19,99 €
disponibilité
25/05/2016
image
2.35
HD 1 080p (AVC)
16/9
bande-son
Français DTS-HD Master Audio 5.1
Anglais DTS-HD Master Audio 5.1
sous-titres
Français
7
10
image
Une photographie froide et sans personnalité mais efficace et carrée aussi bien dans les séquences nocturnes qu'en plein jour.
3
10
son
Les personnages portant la plupart du temps des combinaisons intégrales censées prévenir toute contamination, le son a été retravaillé pour donner une illusion de confinement dans un casque. Un souci de réalisme louable mais, sur la longueur du film, cela finit par devenir franchement déplaisant aux oreilles. En VF, la pauvre Lauren s'est de surcroît vue affubler d'une voix qui ne correspond en rien au personnage (et à celle de l'actrice Rachel Nichols).
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10
bonus
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