Killing Zoe

Zed (Eric Stolz) débarque à Paris, couche avec une call-girl de luxe (Julie Delpy) et passe une soirée avec d’anciens amis malfrats (Jean-Hughes Anglade notamment), avec lesquels il décide de cambrioler une banque dès le lendemain. Seul problème, la call-girl en question travaille dans cette même banque.

Entre le trip hallucinogène (voir l’interminable séquence de beuverie) et le film de casse hyper-violent, Killing Zoe profite en 1994 du vent « tarentinesque » qui souffle sur le cinéma américain. Roger Avary tente de se démarquer du réalisateur de Reservoir Dogs avec lequel il travaille depuis des lustres et signe un film sombre et écarlate. À voir surtout pour la séquence du casse, remarquablement mise en scène.