- | Du silence et des hommes, les pionniers du monde (49') |
- | Deux hommes, un chef-d’œuvre en SD (20') |
- | Bande-annonce originale (3') |
- | L'excellence de la restauration avant/après (3') |
- | Galerie de photos du tournage |
Le supplément « Du silence et des hommes, les pionniers du monde », réalisé par le journaliste Jérôme Wybon, compile les propos d'André Laban, pionnier de l’équipe Cousteau qui fut responsable de la conception des caméras, Franck Machu, auteur de Cousteau, 20 000 rêves sous les mers, et Pierre Billard, auteur de Louis Malle, le rebelle solitaire. Fort intéressant, ce bonus de près de cinquante minutes, entrecoupé d'une interview de Louis Malle en anglais, revient sur l'incroyable collaboration du jeune assistant, alors étudiant à l'IDHEC, avec le commandant Cousteau. On découvre comment ont été relevés avec brio les défis techniques, comment a été accueilli le film au Festival de Cannes en 1956, les différents intervenants n'oubliant jamais de replacer le tournage dans son contexte de l'époque.
Le bonus « Deux hommes, un chef-d’œuvre » présente un entretien inédit entre Cousteau et Malle de 1993, dans lequel les deux hommes se remémorent leur collaboration passée, et notamment la manière dont les scènes de massacre ont été jugées ultérieurement, notamment aux États-Unis. À ce sujet, le réalisateur d'Ascenseur pour l'échafaud fait preuve d'une mauvaise foi incroyable, déclarant que « la télévision américaine est tout aussi violente. Quand on tue des gens, ça va, mais quand on tue un animal, on se fait insulter… », omettant de préciser qu'ici, les mises à mort n'étaient pas simulées. Enfin, le supplément « L'excellence de la restauration avant/après » propose un comparatif de l'ancienne copie et de l'édition Blu-Ray en écran splitté. Impressionnant, mais trop court. |
Note bonus : 4/6 |
La qualité de la copie est ici presque aussi importante que le contenu, le documentaire ayant bénéficié d'une restauration complète, dont on peut voir l'apport grâce au bonus « L'excellence de la restauration avant/après ». Car si du premier coup d’œil, l'image n'offre pas les propriétés d'un disque haute définition ultime, le comparatif avant/après prouve qu'il existe un fossé entre les deux versions. Désormais, le film du commandant Cousteau et de Louis Malle profite de couleurs chaudes et beaucoup plus vives que dans la version d'origine. Les coraux retrouvent leurs teintes écarlates, les mers chaudes leur bleu, profond ou turquoise, et le piqué est bien plus appuyé. Quant au grain et aux défauts de pellicule, très présents au départ, ils sont considérablement atténués, même si tous les points blancs n'ont pas été effacés. On remarque également l'omniprésence de deux points verticaux au milieu de l'écran. Dans l'ensemble, du joli travail qui n'aurait de toute façon pas pu atteindre la perfection compte tenu du matériau de base. |
Note image : 4/6 |
L'unique piste, en français DTS-HD Master Audio 2.0, délivre une qualité sonore un brin désuète, avec des musiques de fanfare très présentes et des dialogues parfois étouffés, manquant de naturel. On distingue aussi clairement le doublage des voix de l'équipage et les bruitages effectués en studio. Le plus surprenant reste sans aucun doute l'utilisation de musiques guillerettes accompagnant des séquences loin de l'être (les poissons agonisant sur la plage). Là encore, il était difficile de faire mieux vu le support sonore d'origine. |
Note son : 3/6 |
Les informations recueillies sont destinées à AVCesar.com pour vous assurer l'envoi de votre newsletter.
Vous bénéficiez d'un droit d'accès et de rectification de vos données personnelles, ainsi que celui d'en demander l'effacement dans les limites prévues par la loi.
Vous pouvez également à tout moment revoir vos options en matière de ciblage. En savoir plus sur notre politique de confidentialité.