Les nouveaux explorateurs : l'Asie

Année : 2010
Réalisateurs : Sebastian Perez Pezzani, Jérôme Delafosse…
Avec : Fred Chesneau, Christophe Cousin, Jérôme Delafosse, Maïtena Biraben, Sebastian Perez Pezzani, Roland Theron
Éditeur : StudioCanal
DVD : 3 DVD-9, 8 x 52' et 1 x 90', zone 2
Genre : documentaire, couleurs
Interdiction : tous publics
Sortie : 03/06/10
Prix ind. : 24,99 €
Mustav
Critique

Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
1.85
SD 576i (Mpeg2)
16/9 compatible 4/3
Bande-son
Français Dolby Digital 2.0
Sous-titres
Aucun
En neuf épisodes, l’équipe des Nouveaux explorateurs s’est attachée à faire découvrir le continent asiatique. Ici, exit les documentaires plan‑plan, cette série diffusée sur Canal+ optant pour un ton moderne, à l’image de la chaîne cryptée, et faisant la part belle aux personnalités de chacun de ses reporters. En effet, ces globe‑trotters (sept au total ont travaillé sur cette série, sans compter les réalisateurs) mettent en avant leur personnalité, leur charisme et leurs goûts personnels pour « angler » leurs reportages. Ainsi, tout devient plus vivant, plus humain.

Quand Jérôme Delafosse, grand reporter spécialisé dans les prises de vues sous marines, part en Indonésie à la rencontre des irréductibles Badjos, derniers nomades des mers, il met toutes ses connaissances et sa pratique de l'océan au service de cette découverte, repoussant toujours les limites de son investigation pour comprendre les motivations et les conditions de vie de ces peuples rares.

Chantre de la démerde, Sebastian Perez Pezzani livre un numéro exceptionnel de D comme débrouille en immersion aux Philippines. Pays surpeuplé, parmi les plus pauvres de la planète, en proie à la violence quotidienne, il se bat sans relâche pour améliorer son sort. Jardins suspendus à Manille pour garantir fruits et légumes aux populations les plus démunies, fabrication de méthane pour le gaz domestique à partir des excréments de cochons, habitats précaires dans les cimetières : la survie est hallucinante, l’énergie et le sourire des habitants, infinis.

Maman et fière de l’être, Maïtena Biraben, qui a nommé sa collection de docs Les petits bouts du monde, s’intéresse principalement à la maternité et à la condition des enfants à Bali, île hindouiste d’Indonésie, archipel majoritairement musulman. Elle intervient aussi dans l’épisode spécial Thaïlande (réalisé en commun avec cinq explorateurs), dans lequel elle rend visite à d’apprentis moines bouddhistes dans leur éducation quotidienne.

Difficile de parler de tous ces explorateurs et de leurs découvertes de manière exhaustive. Néanmoins, mention spéciale à Fred Chesneau et sa collection Le globe‑cooker, incroyable personnage à la personnalité hors norme, nouant contact avec les populations autochtones avec une facilité désarmante. Son violon d’Ingres ? La cuisine, sous toutes ses formes. Dans cette série, le chef parcourt le Vietnam, Bali et s'invite dans le spécial Thaïlande. Prêt à tout goûter, il met la main à la pâte sans hésitation (même lorsqu’il s’agit d’aider des Balinais à tuer un cochon et l’embrocher !), nous fait découvrir des saveurs inattendues, des mets insoupçonnés. Mais de tout cela, on retiendra surtout son rire communicatif et sa joie de vivre exceptionnelle.

Une série incontournable pour les amoureux de l’Asie et du monde, dont le seul petit défaut serait de ne s’intéresser qu’à l’Asie du Sud‑Est, délaissant la Chine et le Japon.
Laurence Mijoin - Publié le 07/10/10
Bonus
- Aucun

Quel dommage…
Note bonus : 0/6
Image
S'il est difficile de dresser un bilan exhaustif des neuf épisodes de la série, on peut néanmoins noter quelques constantes dans la qualité de l'image. Les prises de vues garantissent globalement de beaux contrastes, et font évidemment la part belle aux teintes naturelles. C'est surtout dans les scènes les plus sombres (séquences nocturnes, prises de vues sous‑marines) que la compression se fait sentir, ainsi que quelques effets de rémanence. Mais on présume que cela est dû aux conditions de tournage. Globalement, rien de gênant pour profiter pleinement de ces aventures, que l'on aimerait toutefois pouvoir découvrir en HD.
Note image : 4/6
Son
Tout comme pour l'image, la qualité sonore dépend bien sûr des conditions de tournage. Parfois, les voix des explorateurs se font assez distantes, mais restent globalement toujours intelligibles. On profite de belles ambiances et d'une musique bien dosée et dynamique, en accord avec le ton de la série, punchy et créative.
Note son : 4/6


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