London Nights

Unmade Beds
Année : 2009
Réalisateur : Alexis Dos Santos
Casting : Déborah François, Fernando Tielve, Michiel Huisman, Iddo Goldberg, Richard Lintern, Katia Winter
Éditeur : FTD
DVD : DVD-9, 93', zone 2
Genre : drame, couleurs
Interdiction : tous publics
Sortie : 08/09/10
Prix ind. : 19,99 €
sans Must AV
Critique

Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
1.85
SD 576i (Mpeg2)
16/9 compatible 4/3
Bande-son
Anglais Dolby Digital 2.0
Sous-titres
Français
Amazon
7,90 €
D’un côté, Axl (Fernando Tielve), jeune Espagnol venu à Londres pour y retrouver son père qu’il n’a jamais connu. De l’autre, la Française Véra (Déborah François), qui tombe amoureuse d’un jeune musicien mais décide d’une règle : ne jamais donner son prénom à l’autre, se revoir dans des lieux et à des dates fixés d’un commun accord. Axl et Véra n'ont que deux points communs : ils ont 20 ans et squattent le même entrepôt londonien.

Avec London Nights, le réalisateur Alexis Dos Santos semble chercher son style comme un adolescent le ferait avec sa garde‑robe, tâtonnant pour savoir ce qu’il souhaite vraiment faire de ses dix doigts. Un peu comme ses personnages d’ailleurs, portraits à peine esquissés et parfaitement inconsistants d’une jeune génération perpétuellement plongée dans un spleen nébuleux et paralysée par une apathie tellement caricaturale qu’elle en devient agaçante.

Le metteur en scène affiche une posture assez prétentieuse, cherchant la pose arty, qu’il s’agisse du montage haché, de la photo volontairement délavée (malgré les teintes acidulées) ou de la surabondance de voix off (les protagonistes ne s’expriment quasiment jamais de manière directe). Et de Londres, on ne voit quasiment rien, ce qui empêche le film de trouver son identité et de s’inscrire totalement dans cette capitale bouillonnante, dont on ne perçoit l’influence qu’à travers la bande originale.

Un long métrage au scénario faiblard dont on ne parvient pas à saisir la nécessité, prétexte à la rencontre artificielle de personnages bohèmes en pleine crise existentielle.
Laurence Mijoin - Publié le 05/01/11
Bonus
- Bande-annonce

Dommage que le réalisateur n'ait pas pu profiter des suppléments pour s'offrir une tribune dans laquelle il aurait expliqué les tenants et aboutissants de son long métrage.
Note bonus : 0/6
Image
Cette édition présente une compression allant d'une qualité moyenne, pour les plans lumineux, à médiocre pour les séquences sombres, qui sont légion dans ce film. Il est donc difficile d'apprécier le travail sur la photographie à sa juste valeur, dont on parvient toutefois à percevoir quelques éclats ici et là, notamment au niveau de la colorimétrie (belles teintes acidulées) et de la lumière.
Note image : 3/6
Son
Même si London Nights se veut ouvertement intimiste, un petit effort sur la qualité sonore n'aurait pas été du luxe. En effet, on ne trouve ici qu'une VO Dolby Digital 2.0 qui a tendance à étouffer les dialogues (les personnages n'étant déjà pas très loquaces, on aurait apprécié de pouvoir mieux profiter de leur voix), ce qui force parfois à pousser le volume. Quant à la bande originale, elle se fait discrète, malgré son importance dans le récit et surtout dans les scènes de concert, qui auraient franchement mérité un peu plus d'ampleur.
Note son : 3/6


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