par Jean-Baptiste Thoret
01 mars 2011 - 14h48

Death Race 2

année
2010
Réalisateur
InterprètesLuke Goss, Lauren Cohan, Sean Bean, Ving Rhames, Danny Trejo
éditeur
genre
notes
critique
5
10
A

Jason Statham a donc raccroché les gants de Death Race (remake du film éponyme de 1975 avec David Carradine, produit par Roger Corman) et laissé à Luke Goss, une sorte de Michael Keaton du pauvre, le soin de reprendre les rennes de la licence. Avec Death Race 2, nous voici plongés dans un futur proche, à l’intérieur d’un pénitencier du troisième type qui emprunte son argument au New York 1997 de Carpenter.

À Terminal Island, prison privée où sont reclus les pires sociopathes de l’Amérique, Carl Lucas, condamné à perpétuité suite à un cambriolage qui a mal tourné, comprend que ses chances de survie sont minces. Sa seule chance : participer à une course à la mort, diffusée en direct par une chaîne de télévision.

Au fond, Death Race 2 prolonge la tendance du « testostérone movie », genre brillamment emmené par Fast and Furious : des bolides customisés, des brutes au crâne rasé adeptes du borborygme et de la machette, des bimbos déposées dans le film sans aucune justification et de la violence comme s’il en pleuvait.

Mais là où ce film tire sa petite épingle du jeu, c’est dans la façon totalement décomplexée dont Roel Reiné, cinéaste d’origine néerlandaise, joue avec les codes de ce type de long métrage. Ici, la critique des médias, ramassis d’individus cruels et cyniques, est totale, les filles lascives cambrent les reins même à deux doigts de la décapitation, et les condamnés ressemblent à des mannequins d’une pub pour Diesel. Why not ? Mais, amis de la poésie et de la délicatesse, s’abstenir.

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Tous publics
Prix : 19,99 €
disponibilité
01/03/2011
image
1.85
SD 576i (Mpeg2)
16/9 compatible 4/3
bande-son
Français Dolby Digital 5.1
Anglais Dolby Digital 5.1
Hongrois Dolby Digital 5.1
sous-titres
Français, anglais, hongrois, danois, finnois, islandais, norvégien, suédois, arabe
7
10
image
On apprend dans les bonus que le réalisateur Roel Reiné a préféré se passer d'un directeur de la photographie pour embaucher un chef éclairagiste de renom, qui a notamment travaillé sur et . Ce dernier a concocté une image désaturée assez typée, très blanche (tournage en Afrique du Sud) et finalement assez réussie dans son genre (peu de défauts, définition probante). Cela fait certes un peu bas de gamme parfois, mais le résultat tient la route, sans mauvais jeu de mots.
8
10
son
Ça commence fort avec une scène de baston sur fond de death metal abrutissant, avec surimpression sonore de d'hélico et de tirs en rafale. Du lourd quoi ! Le reste du film n'est pas plus raffiné (des basses et des effets à la moindre action), même si ça se calme quand même par moments.
5
10
bonus
- Commentaire audio du réalisateur
- Scènes coupées (6')
- Montage de plans coupés présenté par le réalisateur (5')
- La course commence : réussir le film (6')
- Les cascades (10')
- Focus sur les voitures (7')
Une petite interactivité assez fournie du fait de la présence du commentaire audio. On a presque l'impression d'être sur le tournage d'un James Bond tellement tout cela est fait avec le plus grand sérieux. D'ailleurs, le début du commentaire audio de Roel Reiné est tout à fait surréaliste, lorsqu'il présente les comédiens du film. Les meilleurs du monde selon lui… Faut voir. En tout cas, ça se laisse suivre.
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