Super Kids
Après une expérience scientifique ratée qui consistait à mettre en place une machine à déchiffrer le langage des bébés, un étrange nuage se propage sur la ville et amène adultes et enfants à échanger leur rôle. Seuls Carla (Ariel Winter) et Sammy Benson (Billy Unger), un frère et sa sœur partis en week‑end chez leurs grands‑parents, ont échappé au phénomène. Ce grand bouleversement, plutôt euphorisant au départ, vire au cauchemar pour les deux enfants restés eux‑mêmes. Ils vont alors tout entreprendre pour revenir à une vie normale.
Quel enfant n’a jamais rêvé d’être un adulte pour braver tous les interdits imposés par leurs parents autoritaires ? Et quel adulte n’a jamais pensé à redevenir enfant, histoire d’oublier les responsabilités routinières susceptibles de les ronger ? Dans cette petite ville de banlieue complètement métamorphosée, le souhait de Sammy s’est réalisé, mais il prend bien vite conscience, à ses dépens, combien l’existence « sérieuse » d’un adulte peut être oppressante, surtout lorsque ses anciens copains de classe refusent une partie de basket avec lui pour cause de contraintes professionnelles.
Super Kids, sous ses aspects de légèreté et d'extravagance, accumule pourtant les clichés, à commencer par celui d’une opposition radicale entre le monde des adultes et celui des enfants. Un adulte ne devrait donc pas jouer à la marelle ? Et un enfant ne devrait avoir aucun sens des responsabilités ? Une comédie bien réductrice, laquelle se pose peu de questions. À peine de quoi occuper les petits en ces vacances de la Toussaint.