Raging Phoenix
Den, une jeune et jolie Thaïlandaise, se fait kidnapper par une organisation criminelle locale. Elle est sauvée in extremis par une bande de jeunes exégètes en arts martiaux. Leur but : se rapprocher du chef des kidnappeurs pour tenter de le faire parler.
Comme souvent avec le cinéma d'action en provenance directe d'Asie, le scénario est prétexte à un enchaînement de scènes de combats. L’histoire et le jeu des comédiens ne pèsent pas bien lourd face à l’attention toute particulière portée aux combats à mains nues, tous plus impressionnants les uns que les autres. Les comédiens virevoltent dans des figures incroyables où les coups sont réellement portés (ici, pas besoin de câbles pour simuler un corps éjecté par la force dévastatrice d'un adversaire). Et de ce point de vue‑là, Raging Phoenix, à la fois décontracté et fougueux, nous tient en éveil.
Les fans du genre seront comblés, les amateurs de dialogues ciselés et de mise en scène raffinée beaucoup moins. Mais le titre du film ne nous laissait guère d'espoir.