Avant l'aube
Année : 2011
Réalisateur : Raphaël Jacoulot
Casting : Jean-Pierre Bacri, Vincent Rottiers, Ludmila Mikaël, Sylvie Testud, Céline Sallette, François Perrot
Éditeur : TF1 Vidéo
DVD : DVD-9, 101', zone 2
Genre : drame, couleurs
Interdiction : tous publics
Sortie : 20/07/11
Prix ind. : 19,99 €
Critique
Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
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2.35
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SD 576i (Mpeg2)
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16/9 compatible 4/3
Bande-son
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Français Dolby Digital 5.1
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Français Dolby Digital 2.0
Sous-titres
Français pour sourds et malentendants
Frédéric Boissier (Vincent Rottiers) travaille en tant que stagiaire dans un grand hôtel de luxe à la montagne. Il devient très vite le protégé du directeur Jacques Couvreur (Jean‑Pierre Bacri). Ce déploiement spontané d’attention n’est pas sans intérêt, le jeune homme sait quelque chose à propos de son patron, mais choisit le silence, qui n’est pas sans risques.
Après une ouverture fortement influencée par celle de Shining (Kubrick, 1981), nous voilà rivés, avec notre héros stagiaire, à un imposant hôtel, au beau milieu de nulle part. La neige battante donne la température du film, glaciale, comme les rapports belliqueux entretenus par le propriétaire des lieux avec son fils (qui n’ont en commun que leur secret accidentel). Le jeune Frédéric, projeté malgré lui dans cette affaire de meurtre, devient un objet de manipulation idéal. Lui qui a toujours manqué de tout, dégote un emploi confortable, a le droit de conduire la voiture du patron et de s’asseoir à sa table.
Première impression : un rejeton de la classe populaire se trouve un père de substitution. Mais, loi violente des hiérarchies oblige, la bourgeoisie n’accueille l’Autre que pour un deal. Elle l’utilise et l’abrite, le temps de la machination, pour mieux l’évincer ensuite. Subtil et dense, auréolé d’une aura chabrolienne, le second long métrage de Raphaël Jacoulot (Barrage) a l’obligation de ne pas passer inaperçu.
Carole Lépinay - Publié le 23/09/11
Bonus
Le réalisateur Raphaël Jacoulot revient sur la genèse de son projet et tente de sonder la part ténébreuse de ses personnages. Des commentaires pertinents à propos du film, enrichis par l'intervention des acteurs principaux. |
Image
En dépit d'un contraste pas toujours au point (de nuit, il n'est pas rare de cligner de l’œil pour tout distinguer), de légers flous non artistiques et une colorimétrie inégale (ça manque de pep's parfois), le spectateur apprécie le travail sur la photographie, la lumière et l'ambiance ouatée. Dommage que la majorité du film soit tourné... avant l'aube. |
Son
Si la balance des voix est quasi identique (et donc réussie) sur les deux pistes, on regrette que le Dolby Digital 5.1 ne favorise pas plus l'environnement sonore. C'est à peine si l'on profite des enceintes surrounds autrement que par les rares séquences rythmées (la boîte de nuit, l'écoute d'une musique rap sur l'autoroute...), alors qu'elles auraient été idéales pour retranscrire le bruit sourd des pas dans la neige, ou ceux plus abrutissants d'une visite dans une usine. |