par Carole Lépinay
23 septembre 2011 - 17h00

Pris au piège

VO
Cornered
année
1945
Réalisateur
InterprètesDick Powell, Walter Slezak, Micheline Cheirel, Nina Vale, Morris Carnovsky, Edgar Brrier
éditeur
genre
notes
critique
7
10
A

Au terme de la Seconde guerre mondiale, Laurence Gerard (Dick Powell), un pilote canadien, se refuse à mener une existence normale, tant qu’il n’aura pas vengé son épouse française, exécutée avec d’autres résistants par des collaborateurs. Il soupçonne un certain Marcel Jarnac, défenseur du régime nazi et officiellement déclaré mort. Convaincu qu’il s’agit d’une machination, Gerard se met à traquer l’homme prétendument en fuite. Débute alors un périple qui le mènera jusqu’en Argentine.

Film qui marque la fin de la carrière américaine d’Edward Dmytryk (celle‑ci prend brutalement fin avec la Chasse aux sorcières lancée à Hollywood), Pris au piège naît avec les séquelles de l’après‑guerre. Contemporain à souhait (réalisé en 1945), il illustre de manière quasi‑documentaire le trouble et la culpabilité générés par un régime de terreur.

Laurence Gerard incarne le vestige fêlé de l’intégrité (la cicatrice qui loge sur son crâne en est la preuve), tandis qu’autour de lui, l’inquiétant ballet des conspirateurs entremêlé d’honnêtes citoyens forme un manifeste sombre du désordre et du malaise latents.

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Cornered
Tous publics
Prix : 10 €
disponibilité
23/08/2011
image
1.33
SD 576i (Mpeg2)
4/3
bande-son
Anglais Dolby Digital 1.0
sous-titres
Français
8
10
image
Qu'Edward Dmytryc repose en paix, Pris au piège ne souffre pas du poids des ans ! Les contrastes y sont balancés avec beaucoup de subtilité et assurent un confort visuel sans fausse note. Et si le master n'échappe pas au grain ni aux rares rayures verticales, ces défauts lui confèrent un aspect authentique, toujours très prisé des cinéphiles.
5
10
son
Tous les sons et dialogues passent plutôt bien malgré quelques grésillements et des aigus parfois agressifs lorsque la musique s'emballe. Mais l'écoute demeure honorable. On notera tout de même l'absence de version française, même si le genre comme l'époque ne s'y prêtaient guère, de toute manière.
2
10
bonus
- Présentation de Serge Bromberg (3')
Une introduction, certes lapidaire mais très pertinente, à travers laquelle Serge Bromberg (archiviste) nous présente Pris au piège comme « l'archétype du film noir américain ».
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