par Cédric Tate
10 août 2011 - 12h07

Robin Gibb in Concert with the Danish National Concert Orchestra

année
2009
Réalisateur
Inclus17 titres dont Night Fever, Tragedy, More than a Woman, You Win Again
éditeur
genre
notes
critique
7
10
A

Été 2009, le public jonche la pelouse du château de Ledreborg au Danemark. La moyenne d'âge et les assises molletonnées nous rappellent qu'il est loin le temps où les frères Gibb, plus connus sous le nom des Bee Gees, enflammaient les soirées disco. Aujourd'hui soliste, Robin Gibb s'entoure du prestigieux orchestre national danois pour assurer les soixante‑cinq minutes de ce revival musical où se mêlent les différentes sonorités qui ont bercé sa carrière.

Pour autant, inutile que les spectateurs nostalgiques ressortent le pattes d’eph' et la permanente du tiroir, car l'homme n'a plus vingt ans. Cela se ressent à sa tenue vestimentaire, qui ferait sans doute fureur lors d'une cérémonie funéraire, et à cette voix un peu trop scolaire qui se contente de valser dans les graves. Heureusement, Robin Gibb a du coffre et ne se laisse jamais envahir par les rythmiques acidulées de son guitariste ou les envolées philharmoniques de son orchestre. De son côté, le public peut remercier les trois choristes qui ne comblent pas simplement l'absence d'aigus, mais parviennent à redresser la barre d'un Night Fever à l'attaque bien trop nasale, et qui aurait sans doute risqué un génocide de sonotones.

À quelques minutes du tomber de rideau, la star plie un genou, lève le pouce et ose le fameux déhanché ultra‑sexy… c'est le clou du spectacle ! Robin Gibb conclut son « one hour » show avec le tube interplanétaire qui rythma la carrière de l'acteur John Travolta, Stayin' Alive. Tout le monde se lève (enfin), tout le monde danse, tout le monde est content, l'ex‑Bee Gees a redoré le blason du groupe pour dix ans.

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Tous publics
Prix : 12,99 €
disponibilité
12/07/2011
image
1.85
SD 576i (Mpeg2)
16/9 compatible 4/3
bande-son
Dolby Digital 2.0
sous-titres
Aucun
8
10
image
La logique estivale, celle que nous ne connaissons hélas pas dans notre pays à la météo ô combien lunatique, fait qu'en été, le temps est au beau fixe. L'image profite donc d'une luminosité idéale et assure, des plans rapprochés aux panoramas, une netteté que seuls Robin Gibb et ses rides apparentes oseraient critiquer. Et en dépit d'une mode vestimentaire très portée sur le noir, nul besoin de toucher aux contrastes pour distinguer chaque musicien.
8
10
son
« Il est où mon DTS 5.1 ? ». Certes, le spectateur pourrait prendre en grippe la présence du « simple » Dolby Digital 2.0 pour nos enceintes surpuissantes, surtout qu'il s'agit là d'un concert récent. Pourtant, dès le premier groove du batteur, rapidement rejoint par les violons de l'orchestre, tout le monde est conquis. Les basses s'emballent mais ne déraillent jamais et l'on distingue parfaitement le chant des autres instruments... même des clarinettes !
0
10
bonus
- Aucun
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