par Carina Ramon
23 septembre 2011 - 19h04

How to Make it in America saison 1

année
2010
Créateur
InterprètesBryan Greenberg, Victor Rasuk, Lake Bell, Kid Cudi, Luis Guzman, Eddie Kaye Thomas, Shannyn Sossamon
éditeur
genre
notes
critique
7
10
A

Malgré la crise, le rêve américain a encore de beaux restes. Mais comment réussir en Amérique ? (« How to Make it in America »). C'est la question à laquelle vont tenter de répondre deux p'tits gars de New York, Ben et Cam, 25 ans, bien décidés à faire leur trou dans la grosse pomme. Après la douloureuse expérience d'un stock de skate‑boards sérigraphiés sans acquéreurs, ils tiennent enfin leur idée : lancer leur marque de jeans d'inspiration 70's, Crisp Denim. De grosses galères en petits arrangements avec la loi, et grâce à leur vaste réseau de connaissances, ils vont peu à peu pousser les portes et rencontrer les bonnes personnes.

Mais leur chemin est encore long, d'autant que certaines histoires ne sont pas encore réglées. Ben (Bryan Greenberg) en pince toujours pour la belle Rachel (Lake Bell), décoratrice d'intérieur loufoque et recasée avec un brillant homme d'affaires. Tandis que Cam n'arrive pas à se détacher de son encombrant cousin Rene (Luis Guzman), ex‑détenu qui tente de se racheter une conduite dans le business des boissons énergisantes. De soirées branchées en rendez‑vous d'affaires, leur charme et leur bagout vont être mis à rude épreuve.

Série d'ambiance à (forte) tendance branchée, How to Make it in America se veut aussi réaliste qu'une série voisine comme Friday Night Lights, mais prend aussi son exact contre‑pied. Là où la jeunesse texane de cette dernière n'a d'autre échappatoire que le sport pour vibrer et rêver d'un avenir meilleur, ici, la ville de New York fait toute la différence. Véritable personnage central et lieu de tous les possibles, qui leur fournit à la fois accès à la culture (on y parle Murakami, expos photos…), connaissance accrue de la rue et esprit de débrouille salvateur. Soit autant d'occasions de sauter (ou contourner) tous les obstacles.

D'aucuns pourront juger la série un peu trop bobo ou arty pour plaire au plus grand nombre (si l'argent n'est pas un problème, c'est quand même mieux d'en avoir), mais l'énergie positive qui se dégage du show et les petites romances annexes ne seront pas pour déplaire aux ex‑friends de Friends.

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dvd
cover
Tous publics
Prix : 19,99 €
disponibilité
21/09/2011
image
1.77
SD 576i (Mpeg2)
16/9 compatible 4/3
bande-son
Français Dolby Digital 5.1
Anglais Dolby Digital 5.1
Espanol Dolby Digital 5.1
Hongrois Dolby Digital 2.0
Polonais Dolby Digital 2.0
sous-titres
Français, anglais pour sourds et malentendants, hongrois, polonais, néerlandais, finnois, danois, hébreu, norvégien, roumain, suédois
7
10
image
Abrupte, presque rugueuse, mais authentique et charmeuse, voici résumée l'impression qui se dégage à la vue de cette série moderne et très à l'aise dans ses baskets. Naturel et trendy à la fois. Bobo ? Non, beau-beau !
7
10
son
Le titre groovy à mort d'Aloe Blacc, I Need a Dollar (album Good Things), délivre à chaque épisode un punch d'enfer (en 5.1 s'entend). Pas besoin de pendre l'avion, vous êtes à New York en direct live (et encore un sublime générique signé HBO !). Le reste de la série retranscrit à la perfection les soirées dans les galeries d'art, les rues grouillantes, les appartements squattés et pubs pleins à craquer. Simple, chouette, efficace. VO obligatoire pour profiter à fond du voyage.
7
10
bonus
- S'en sortir à New York (19')
- La légende de Wilfredo Gomez (16')
- Les coulisses de la débrouille (24')
Un premier sujet « lifestyle » qui passionnera avant tout les skaters vu le nombre de personnalités imminentes invitées à s'exprimer sur le sujet (le skate étant plus ou moins le point de départ de la série). Un deuxième doc sur Wilfredo Gomez, véritable légende urbaine de New York, mais bien réelle celle-ci. Un skater hors pair à la personnalité peu commune. Enfin, les coulisses de cette série « de potes » coproduite par Mark Wahlberg. Production, casting, interactions avec la ville de New York, stylisme (confié à une ancienne de chez Marc Jacobs), on a vraiment l'impression d'y être. Le but étant d'insister sur le réalisme du show. D'ailleurs, bon nombre de petits rôles sont issus de la population des quartiers servant de How to Make it in America.
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