par Carole Lépinay
05 mars 2013 - 15h11

Si tu meurs, je te tue

année
2011
Réalisateur
InterprètesJonathan Zaccaï, Goldshifteh Farahani, Billey Demirtas, Özz Nûjen, Menderes Samancilar, Nazmi Kirik
éditeur
genre
notes
critique
3
10
A

Fraîchement sorti de prison, Philippe (Jonathan Zaccaï) fait la connaissance d’Avdal (Billey Demirtas) sur un comptoir de bistrot. Le jeune kurde confie qu’il est à la recherche d’un criminel irakien et rêve de s’installer en France avec sa fiancée Siba (Golshifteh Farahani), restée au pays. Mais un jour, Avdal meurt brutalement. Philippe tente alors d’établir le contact avec la famille lointaine du disparu. De son côté, Siba débarque à Paris, recueillie par un groupe de Kurdes, et ne tarde pas à faire la connaissance de Philippe…

Encore un film social sur les difficultés d’intégration d’une ethnie débarquée en terre inconnue flanquée de tous ses rêves. Ici, Paris est une terre hospitalière, ceux qui y circulent, tantôt agressifs, tantôt accueillants (l’humeur nuancée de Jane Birkin dans un aéroport parisien l’atteste bien). Comme toujours, les anciennes générations restent rivées à leurs traditions : en dépit des efforts de Philippe, rien ne fera changer le père d’Avdal qui, bien sûr, a déjà pensé à une solution de rechange pour Siba.

L’attitude décalée du réalisateur aide, néanmoins, à ne pas trop s’enfermer à l’intérieur de schémas réducteurs. Chacun finit par trouver sa place dans ce Paris populaire, polyglotte et cosmopolite.

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Tous publics
Prix : 19,99 €
disponibilité
17/08/2011
image
1.85
SD 576i (Mpeg2)
16/9 compatible 4/3
bande-son
Français Dolby Digital 5.1
Français Dolby Digital 2.0
sous-titres
Aucun
5
10
image
Avec ses éclairages orangés et ses scènes nocturnes aux contrastes difficiles, le film ne fait pas vraiment dans la délicatesse esthétique. C'est brut, souvent imprécis, peu contrasté et sans grande saveur.
5
10
son
Le son est tout aussi pauvre que l'image et ne fait que recycler à l'envie le même thème musical pendant 90 minutes. C'est rêche, sec et sans la moindre ampleur.
5
10
bonus
- Interview du réalisateur Hiner Saleem (15')
- Filmographie et bandes-annonces (6')
Originaire d'un pays tiraillé politiquement, le Kurdistan, le réalisateur Hiner Saleem se raconte, de sa découverte de l'image dans des cavernes, sous les bombardements, à son accomplissement cinéphilique. Une trajectoire originale et toujours curieuse de ce qui compose le monde.
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