Elle et lui

Love Affair
Année : 1939
Réalisateur : Leo McCarey
Casting : Irene Dunne, Charles Boyer, Maria Ouspenskaya, Lee Bowman, Astrid Allwyn, Maurice Moscovitch
Éditeur : Éditions Montparnasse
DVD : DVD-5, 87', zone 2
Genre : mélodrame, N&B
Interdiction : tous publics
Sortie : 23/08/11
Prix ind. : 10 €
sans Must AV
Critique

Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
1.33
SD 576i (Mpeg2)
4/3 natif
Bande-son
Anglais Dolby Digital mono
Sous-titres
Français
Amazon
9,99 €
Michel Marnet, un playboy français (Charles Boyer), voyage à bord d’un paquebot traversant l’Atlantique en direction de New York. Là‑bas l’attend sa fiancée, une riche héritière. Déjà, leur futur mariage fait la Une de la presse, en Europe et aux USA. Mais durant la traversée, il fait la connaissance d’une pétillante Américaine, Terry McKay (Irene Dunne), ancienne chanteuse de cabaret sur le point, elle aussi, d’épouser son compagnon et de devenir une parfaite femme au foyer. Très vite, le séducteur et la jeune femme tombent éperdument amoureux l’un de l’autre et décident qu’une fois à terre, ils quitteront leur conjoint respectif. Ils se donnent alors rendez‑vous dans six mois, au 102e étage de l’Empire State Building, pour tester la solidité de leur amour…

Avec Elle et lui (nominé à six reprises aux Oscars en 1939, dont celui du Meilleur film), qu’il remakera lui‑même en 1957, en technicolor et à la scène près avec Cary Grant et Deborah Kerr, le réalisateur Leo McCarey signait un film matriciel, une sorte de patron du mélodrame avec ses figures imposées en gestation. C’est d’ailleurs en choisissant d’en mettre en scène une seconde version que McCarey renforça le caractère universel et intemporel de son œuvre originelle, au discours à la fois moderniste et résolument optimiste quant à l’existence et l’absolue nécessité de l’âme sœur.

La construction du film, divisé en deux parties, oppose la légèreté et la frivolité des premiers flirts (la mer, déchaînant les passions) à la réalité parfois dure mais aussi plus tangible et solide d’une véritable relation amoureuse (la terre ferme, la métropole). Relation qu’il va falloir choyer pour assurer sa longévité. La scène charnière coupant le long métrage en deux, la halte chez la grand‑mère du héros à Madère lors d’une étape de la croisière, place les protagonistes face à leur destin. Lui, homme gâté par la nature n’ayant jamais travaillé de sa vie, aurait pu devenir un peintre talentueux mais n’en a rien fait. Elle, comptait abandonner le chant pour un homme. L’aïeule, tel un sage propageant la bonne parole, va donner l’impulsion nécessaire, agir comme catalyseur, afin de les aider à trouver leur voie/voix. Leur permettre d’exister en tant qu’artistes, et aussi en tant qu’amants.

Au‑delà du mélodrame parfaitement joué et écrit (voir les dialogues de la séquence finale, un travail d’orfèvre), Elle et lui incite, en creux, à prendre des risques, encourage une vie loin de toute routine ou monotonie. Une œuvre simple, maniant les genres (comédie, drame, romance) avec dextérité. Impérissable.
Laurence Mijoin - Publié le 25/11/11
Bonus
- Présentation du film par Serge Bromberg (4')

PDG de Lobster Films, présentateur, réalisateur, directeur artistique du Festival international du film d'animation d'Annecy, mais surtout passionné du cinéma d'antan, Serge Bromberg livre dans sa présentation des éléments indispensables sur le contexte du film, la RKO, ses acteurs et son réalisateur, Leo McCarey. On apprend ainsi qu'il a commencé dans le muet, qu'il a réalisé des films avec Laurel et Hardy, fait ses armes dans la comédie. Un petit bonus introductif intéressant, mais qui nous laisse sur notre faim.
Note bonus : 2/6
Image
Compte tenu de l'âge du film (1939), et surtout du mauvais état de la pellicule d'origine, on apprécie cette copie aux défauts et points blancs relativement peu nombreux. Toutefois, pour les raisons évoquées précédemment, cette édition est loin d'être parfaite : manque de contraste, luminosité excessive, image pâle, définition très moyenne. L'ensemble paraît cotonneux, flou.
Note image : 3/6
Son
Au menu, une seule et unique piste, la VO mono, qui semble avoir subi les affres du temps de la même manière que l'image. Attention les oreilles, donc, notamment lors des passages chantés, pourtant poétiques et émouvants, mais qui saturent constamment. Les aigus sont quasiment inaudibles, d'autant qu'Irene Dunne a tendance à pousser la chansonnette dans une voix de tête puissante. La demoiselle a beau chanter juste, le résultat nous paraît terriblement strident. Mais pouvait‑on espérer mieux compte tenu du matériau originel ?
Note son : 3/6


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