par Carina Ramon
25 juin 2012 - 11h48

Damages saison 4

année
2011
Créateurs
InterprètesGlenn Close, Rose Byrne, John Goodman, Chris Messina, Dylan Baker
éditeur
genre
notes
critique
7
10
A

Après les scandales financiers inspirés par l’affaire Bernard Madoff et un changement de diffuseur faute d'audience suffisante à l'issue de la saison 3 (la chaîne américaine Audience Network produit et diffuse désormais la série), la saison 4 de Damages braque ses projecteurs sur les armées privées qui prospèrent grâce aux conflits en Afghanistan et en Irak, au moment même où le retrait des troupes internationales est engagé.

Tout commence par l’intérêt que porte l’avocate Ellen Parsons (Rose Byrnes, à chaque saison, une nouvelle coiffure !) aux activités louches d’une officine, la High Star, spécialisée dans les opérations militaires en contrat avec la Défense. Un ancien petit ami et ex‑employé de High Star vient justement de refaire surface. En plein trip post‑traumatique, il accepte de témoigner pour Ellen contre Howard T. Erickson (John Goodman), son ancien patron, Marine devenu entrepreneur de la guerre et fervent croyant à ses heures. Mais quand la CIA s'en mêle, la jeune avocate parvient à convaincre Patty Hewes (Glenn Close), son ancien mentor, de l’assister dans ce défi monstre qui pourrait définitivement faire d'elle une « grande » avocate.

Pour la première fois, les rôles semblent donc s'inverser entre les deux juristes, ancienne et nouvelle génération. Helen part seule au front avec l'aide discrète (mais intéressée ?) de Patty. On le sait, tôt ou tard, le duo se transformera en duel, jusqu'à un final redoutable (les 3 dernières minutes) amorçant une ultime saison de haute volée.

Si l'on peut reprocher à la série sa facture somme toute classique et son principe un brin émoussé de flash‑forwards révélant par bribes l'avenir des personnages (enfin, celui que l'on veut bien nous montrer et que l'on apprend à décrypter parfaitement après trois saisons basées sur le même mode…), ce quatrième opus a le mérite de maintenir une exigence d'écriture et de jeu sans égal. La confrontation de Glenn Close et Rose Byrne sous les yeux de John Goodman et Chris Messina est un pur plaisir, rarement atteint dans le petit monde de la série télé. Deux grandes comédiennes que l'on retrouvera donc dans une cinquième saison de dix épisodes, diffusée aux USA cet été.

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dvd
cover
- de 12 ans
Prix : 29,99 €
disponibilité
09/05/2012
image
1.78
SD 576i (Mpeg2)
16/9 compatible 4/3
bande-son
Français Dolby Digital 5.1
Anglais Dolby Digital 5.1
Espagnol Dolby Digital 5.1
sous-titres
Français, anglais, anglais pour malentendants, arabe, espagnol
5
10
image
Si au départ, on aimait cette image un peu effacée et parcourue de grain, aujourd'hui, on se lasse de ce parti pris esthétique manquant de définition, de détail et de texture. Entre flash-forwards toujours très saturés et ambiance générale cotonneuse, à l'heure de la HD, on peine à trouver de grandes qualités techniques à cette série… hormis les tenues chics de nos deux protagonistes, toujours tirées à quatre épingles.
5
10
son
Mis à par le générique d'ouverture sur le titre énergique de The VLA (When I Am through with You), ne comptez pas sur cette série pour exploiter pleinement votre système sonore. Tout cela est plutôt verbeux. Cela dit, les efforts de mise en relief de quelques séquences sont à saluer.
5
10
bonus
- La saison 4 vue par l'équipe (14')
- Focus sur le personnage de Patty Hewes (7')
- Scènes coupées (12')
- Bêtisier
Pas de quoi tomber à la renverse, mais quelques réflexions intéressantes de Glenn Close et l'équipe sur la série, ses thèmes et ses personnages, en évolution constante.
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