Le monde, la chair et le Diable

The World, the Flesh and the Devil
Année : 1959
Réalisateur : Ranald McDougall
Casting : Harry Belafonte, Inger Stevens, Mel Ferrer
Éditeur : Wild Side Vidéo
DVD : DVD-9, 95', zone 2
Genre : science-fiction, N&B
Interdiction : tous publics
Sortie : 07/11/12
Prix ind. : 14,99 €
Mustav
Critique

Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
2.35
SD 576i (Mpeg2)
16/9 compatible 4/3
Bande-son
Français Dolby Digital 2.0
Anglais Dolby Digital 2.0
Sous-titres
Français
Voici l’une des raretés de cette fin d'année (uniquement disponible à la Fnac).

Réalisé par Ranald McDougall en 1959, au même moment que Le dernier rivage de Stanley Kramer qui, exploitant un sujet similaire, lui fit de l’ombre, Le monde, la chair et le Diable débute dans une mine de New York, aux côtés de Ralph Burton (Harry Belafonte).

Un éboulement, et le voilà coincé sous terre, dans l’attente des secours. Mais après plusieurs jours de silence, Ralph parvient à remonter à la surface et découvre une ville muette et désertée, un paysage d’apocalypse. Commence alors le temps de la survie et de la recherche d’éventuels survivants.

Voici sans doute l’une des matrices de tous ces films post‑apocalyptiques (de Je suis une légende au Survivant) qui ont fleuri dans le cinéma américain à partir de la fin des années 1960. Ici, pas de bestioles conquérantes venues de Mars ou d’ailleurs. Pas de Mabuse belliqueux voulant décimer l’humanité. Mais une catastrophe qui a déjà eu lieu (la photographie en noir et blanc est magnifique et rarement les visions de NY vidé furent aussi crédibles), et sur laquelle on ne saura rien ou peu de choses.

Car ce qui intéresse McDougall ne réside pas dans la fabrication de scènes spectaculaires (destructions, panique : tout cela a déjà eu lieu tandis que nous étions sous terre), mais dans l’étude quasi philosophique d’une humanité contrainte de repartir de zéro.

Produit par Harry Belafonte, Le monde, la chair et le Diable est enfin, et peut‑être surtout, une formidable métaphore progressiste : ce n’est bien sûr pas un hasard, qu’en ces temps de post‑maccarthysme et de combat pour les droits civiques, le héros soit interprété par un acteur noir. Et que la question raciale, suite à la rencontre avec deux autres survivants (Inger Stevens et Mel Ferrer), devienne centrale. Un chef‑d’œuvre du genre, d’une grande beauté plastique et  visuelle.
Jean-Baptiste Thoret - Publié le 12/12/12
Bonus
- Entretien avec Alain Schlockoff, fondateur et rédacteur en chef de L'écran fantastique (13')
- Bandes-annonces

Un sympathique petit historique du film, de son sujet et de sa sortie en salles.
Note bonus : 3/6
Image
Voilà une belle image Cinémascope en N&B qui, malgré l'usure du temps, converse une remarquable tenue, des contrastes magnifiques et une définition aussi précise que possible. Pour un film de cet âge en DVD, on note vraiment peu de gros défauts. Rien de rédhibitoire en tout cas.
Note image : 4/6
Son
La partie sonore est forcément un peu moins bonne que l'image, mais là encore, malgré les ans, les doublages français, les bruitages, la musique de Miklos Rozsa et les voix originales passent à merveille. Et le rendu est bien plus vertueux que bon nombre de films récents mixés à la va‑vite et encodés en DTS‑HD.
Note son : 3/6


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