Devil Seed
Après un séjour auprès de sa grand‑mère malade, Alexandra (Michelle Argyris) rejoint ses colocataires pour sa rentrée universitaire. En rentrant de soirée, à la demande insistante de sa meilleure amie, elle fait une halte chez une voyante. À la fois incrédule et saisie d’effroi, la jeune fille apprend qu’elle est possédée par un esprit malfaisant. Les jours qui succèdent à cette révélation, Alexandra ne sera plus tout à fait la même.
Qu’il s’agisse d’exploiter la puissance du hors champ afin d’y disséminer les signes avant‑coureurs d’une possession, ou de mettre en scène l’énergie haletante d’un exorcisme, Devil Seed manque gravement d’inspiration. N’est pas William Friedkin qui veut, même si les références à L’exorciste abondent, au point d’emmurer la démarche horrifique dans un cumul de citations sans issue. Comble de l’hommage dépourvu d’idées, Devil Seed se prend très au sérieux.