Breaking Bad saison 4

Année : 2011
Créateur : Vince Gilligan
Casting : Bryan Cranston, Anna Gunn, Aaron Paul
Éditeur : SPHE
DVD : 4 DVD-9, 45' par épisode, zone 2
Genre : thriller, couleurs
Interdiction : tous publics (accord parental souhaitable)
Sortie : 19/12/12
Prix ind. : 29,99 €
Mustav
Critique

Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
1.78
SD 576i (Mpeg2)
16/9 compatible 4/3
Bande-son
Français Dolby Digital 2.0
Anglais Dolby Digital 5.1
Italien Dolby Digital 2.0
Espagnol Dolby Digital 2.0
Sous-titres
Français, anglais, arabe, danois, espagnol, finnois, grec, hébreu, islandais, italien, hollandais, norvégien, polonais, portugais, slovène, suédois, tchèque, turc
Amazon
23,99 €
Au fil des saisons, à l’image de son héros toujours plus « abymé », Breaking Bad s'assombrit pour marquer ici un virage inéluctable vers la noirceur.

Finies les couleurs chaleureuses des premières saisons. Cette fois, on filme de nuit et le plus souvent en intérieur. Le noir, le gris et les tonalités neutres envahissent l'écran et les âmes. Épisode après épisode, Walter White, pauvre petit prof de chimie désespéré atteint d’un cancer incurable, s’efface au profit de son alter ego sombre et asservi au Mal. C’est l’émergence d'un bad guy digne des meilleurs polars, dont la noirceur contamine tous ceux qui le croisent, notamment Skylar, sa femme, et Jesse Pinkman, son acolyte.

Pour incarner cette progression lente et pernicieuse vers le Mal (tel le cancer dans l’organisme de Walter White), Vince Gilligan ralentit considérablement le rythme et appuie davantage sur les regards. Le final approche, et avec lui, son cortège de drames : les protagonistes vont tous basculer du côté obscur et il ne sera bientôt plus question de faire marche arrière.

Dès lors, la série accumule les scènes d’anthologie et développe des personnages secondaires si denses qu’ils pourraient tous devenir les héros de leur propre spin‑off. À la fin de la saison, sombre, explosive et cathartique, Walter White est devenu un parrain. Et grâce à une mise en scène parfaitement maîtrisée, un sens du cadre leonien et une bande‑son qui n’a jamais été aussi en phase avec son atmosphère unique, Breaking Bad s'offre une place au sein des chef-d’œuvres cathodiques, tant sur le fond que sur la forme. Une saison indispensable, qui sera encore surpassée par la suivante. C'est dire le niveau de qualité exigé par son créateur, Vince Gilligan.
Cédric Melon - Publié le 12/02/13
Bonus
- 21 petits sujets sur le tournage de chaque épisode (110')
- Scènes coupées (10')
- Scènes étendues (12')
- Bêtisier (5')
- Les pubs « Appelez Saul » (2')
- Featurette sur les trois derniers épisodes (40')

C'est déjà très touffu et intéressant, mais on regrette malgré tout que les commentaires audio présents sur l'édition américaine n'aient pas été reportés sur notre édition.
Note bonus : 4/6
Image
Ça se confirme à l'écran : la noirceur gagne du terrain. L'image s'avère, en effet, très sombre, les visages sont toujours faiblement éclairés, et même sur les scènes extérieures, la lumière se fait mortifère. Ce qui, évidemment, finit par peser sur la définition et le niveau de précision général de ces quatre DVD.
Note image : 4/6
Son
La VF Dolby Digital 2.0 est loin, très loin, du niveau de la VO 5.1. La musique de Dave Porter, les ambiances, les bruitages, l'ouverture générale, tout est bien mieux restitué sur la VO qui affiche, par ailleurs, une dynamique largement supérieure pour les dialogues.
Note son : 4/6


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