West of Memphis
Memphis, printemps 1993. Trois adolescents sont soupçonnés du meurtre de Stevie Branch, Michael Moore et Christopher Byers, tous âgés de 8 ans. Malgré les étranges révélations de Jessie Lloyd Misskelley (il est attardé mental), Damien Echols et Charles Jason Baldwin plaident leur innocence. C’est le début d’un combat éprouvant soutenu, plus d’une décennie durant, par l’épouse d’Echols, Lorri Davis, et suscitant l’intérêt des médias et des célébrités.
Documentaire choc produit par Peter Jackson (réalisateur de King Kong et de Lovely Bones), West of Memphis progresse comme une investigation haletante au cœur d’une affaire criminelle soumise à un système judiciaire loin d’être irréprochable.
La crudité de certaines pièces à conviction, l’atmosphère anxiogène et délétère oscillant entre des témoignages souvent contradictoires et le refrain entêtant des salles d’audience punitives (avec au bout, le couloir de la mort), suffisent à nous glacer le sang. Déroutant.
