Gerontophilia
Année : 2013
Réalisateur : Bruce LaBruce
Casting : Pier-Gabriel Lajoie, Walter Borden, Katie Boland, Marie-Hélène Thibault, Yardly Kavanagh, Jean-Alexandre Létourneau
Éditeur : Épicentre Films
DVD : DVD-5, 79', zone 2
Genre : comédie dramatique, couleurs
Interdiction : tous publics
Sortie : 07/10/14
Prix ind. : 19,99 €
Critique
Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
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2.35
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SD 576i (Mpeg2)
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16/9 compatible 4/3
Bande-son
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Anglais Dolby Digital 5.1
Sous-titres
Français, Anglais
Lake (Pier‑Gabriel Lajoie), 18 ans, sort avec Désiré (Katie Boland), une ado de son âge fascinée par les grandes figures féministes qu’elle évoque systématiquement durant leurs embrassades. Bientôt, le jeune garçon accepte un job en maison de retraite, et le voilà irrésistiblement attiré par Melvyn Peabody (Walter Borden), un patient de soixante ans son aîné.
Représentant emblématique du cinéma underground « queer » depuis la fin des années 80, le Canadien Bruce LaBruce (No Skin off my Ass, Skin Gang, L.A. Zombie) s’écarte de ses inclinations trash et porno pour narrer une simple histoire d’amour, dès lors que l’on a dépassé la vocation purement fétichiste du titre ou le grand écart générationnel entre les deux protagonistes. Inutile, en l’occurrence, d’exhiber le corps juvénile et décrépit des amants dans le but d’assouvir un voyeurisme médiocre, Gerontophilia commet suffisamment d’explosions à l’égard de tabous sociétaux et autres préjugés réducteurs.
Subtile et tendre, irriguée par une bande originale atmosphérique invitant à prendre la route (ce qu’ils feront), cette romance gay atypique a sans aucun doute contracté la puissance subversive d’un autre couple anti‑conformiste, celui d'Harold et Maude (Al Ashby, 1971).
Carole Lépinay - Publié le 16/11/14
Bonus
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Entretiens et avant‑première (15') |
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Shooting avec Pier‑Gabriel Lajoie (3') |
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Galerie photos |
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Projets d'affiche (1') |
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Biographie du réalisateur |
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Bande-annonce |
Une courte immersion au cœur de l'équipe artistique nous permet de saisir la vocation « détabouisante » du beau film de LaBruce. |
Image
La photographie voilée et laiteuse du film n'enlève en rien de sa subtilité et de son univers aux confins de l'intime. Une esthétique sans chichis mais belle à sa manière. Quelques fourmillements à noter, accompagnés d'une légère baisse de définition par moments. Rien de grave. |
Son
Un ensemble très naturel qui n'est pas synonyme d'ennui, loin de là. Quelques percées sonores (le concert de hard) dynamisent le propos et confirment le travail de spatialisation opéré. Jolie BO par ailleurs. |