No Man's Land - Reeker 2
Vallée de la mort, 1978. Un tueur en série surnommé « Le Vagabond » (Michael Robert Brandon) sévit dans les environs et entasse cadavre sur cadavre dans son antre miteux en plein milieu du désert. Après un meurtre sur la route, un policier le repère et se lance à sa poursuite. Le tueur est exécuté sur la chaise électrique et le policier McAllister (David Stanbra), récompensé, devient shérif de la ville. Les années passent mais l’esprit malsain du Vagabond continue de rôder. Le jour où McAllister (Robert Pine) doit rendre son étoile et la transmettre à son fils (Michael Muhney), un phénomène étrange se produit, entre apparition surnaturelle et accident fantastique. Le Vagabond est de retour.
Dave Payne, le réalisateur décrit No Man’s Land comme « un film fait pour le pop‑corn, les coups de flippe et la rigolade ». Et il faut dire qu'il remplit plutôt bien le cahier des charges du genre et de cette horreur à saisir au vingtième degré. Le spectateur, lui, a sa dose de séquences gore : peaux carbonisées, crânes défoncés et autre langue tailladée, tout y passe. Cependant, à force de placer l’horreur sur le registre de l’ironie, on finit par se lasser, peu concernés par le sort (peu enviable) des personnages.