Emtec Movie Cube R700

Ce disque dur Emtec Movie Cube R700 n’est pas un modèle externe, comme son design pourrait le laisser penser, mais bel et bien un modèle multimédia. Pour s’en convaincre, il suffit de le retourner pour découvrir une ribambelle de connecteurs audio-vidéo. La version testée propose une capacité de stockage totale de 250 Go, dont 140 Go sont dédiés aux stockages de fichiers. Le reste est destiné aux enregistrements. Ce modèle dispose en effet d’une entrée audio-vidéo, en plus des sorties, afin de permettre le raccordement d’une source externe (TNT, satellite, câble ou ADSL). Cependant, la liaison vidéo étant uniquement Composite et l’audio, uniquement stéréo, la qualité proposée n’atteindra jamais des sommets…

Pour le reste, la connectique compte une sortie audio stéréo, une sortie audio numérique optique et coaxiale, une sortie vidéo Composite, une sortie vidéo YUV et une sortie HDMI. Cette dernière est d’ailleurs capable de dispenser un signal 1 080i en 50 ou 60 hertz. Mais il est dommage que le désentrelacement des sources SD ne soit pas mieux géré (trop de cisaillements), ce qui limite l’intérêt de l’Upscaling…

Sur le plan vidéo, l’Emtec Movie Cube R700 est capable de lire des fichiers DivX, XviD et Mpeg2, en SD comme en HD. Mais il boude le Mpeg4 en AVC/H.264 et le WMV, ainsi que les fichiers encapsulés en Mov et en MKV.

En revanche, côté son c’est mieux. Le décodage du MP3, du WMA, de l’OGG et de l’AAC, soit les quatre standards les plus utilisés, est assuré. Mais aucun format Lossless n’est pris en charge. Dommage… Pour le transfert des fichiers, trois solutions sont proposées. Filaire, via USB ou Ethernet. Ou sans fil, via Wi-Fi. Enfin, si l’Emtec Movie Cube R700 propose les fonctions réseaux passerelle multimédia et Nas, ces dernières ne s’appuient malheureusement pas sur l’UPnP mais sur le protocole Samba, beaucoup moins universel dans le monde de l’audio-vidéo.

Avec l’Emtec Movie Cube R700, on ne sait pas trop sur quel pied danser. D’un côté, il propose une fonction d’enregistrement numérique avec programmation, simple et efficace. Dans le même temps, la liaison audio-vidéo basique obère de fait une qualité optimale. Grâce à son port Ethernet et son module Wi-Fi, il se transforme à la fois en passerelle multimédia et en disque dur Nas, mais il boude l’UPnP et se base sur un protocole moins universel. Il propose une sortie HDMI, mais elle ne permet même pas de sortir en 1 080p, la résolution vidéo la plus aboutie. Il est capable de lire du DivX, du XviD et du Mpeg2, en SD comme en HD, mais il n’accepte ni le WMV, ni le Mpeg4 en AVC/H.264.

Difficile alors de considérer ce modèle comme un appareil haute définition. De plus, le traitement vidéo n’est pas exceptionnel : désentrelacement moyen des sources SD (cisaillements prononcés) et basculement manuel en 50 ou 60 Hz. Mieux vaut donc sortir en résolution native (480i/576i) avec les vidéos SD, et laisser le diffuseur travailler… L’image est ainsi de qualité, tout comme le son stéréo ou multicanal.