JVC DLA-HD100

Ce vidéoprojecteur n’est pas une simple évolution du DLA-HD1. D’ailleurs, ce dernier reste au catalogue du constructeur avec un prix légèrement revu à la baisse. Le JVC DLA-HD100 profite de nouvelles matrices D-ILA 1 920 x 1 080 pixels (doublant la valeur de contraste) et d’un objectif amélioré avec zoom et mise au point motorisé. Et si le Lens Shift reste malheureusement manuel, la connectique profite d’une belle mise à jour, puisque les entrées HDMI passent en version 1.3. Ainsi, la gestion du Deep Color (meilleure profondeur des couleurs) et du xvYCC (espace colorimétrique étendu) sont assurées, même s’il manque toujours le CEC (interaction entre les appareils). Certes, même si après avoir entre nos mains le DLA-HD1 on s’attendait à une belle image avec le HD100, on est vraiment bluffé par le résultat. On est devant une image de toute beauté. La dynamique est exemplaire malgré une valeur de luminosité quelconque (600 lumens). Ceci grâce à l’absence d’iris. Le contraste natif est tellement important que les noirs sont d’une remarquable intensité et surtout hyper-détaillés (image jamais bouchée). Ajoutez un traitement vidéo irréprochable ainsi qu’une fluidité générale exceptionnelle, et vous obtenez le cocktail idéal pour des séances de vidéoprojection à domicile.

Sans chercher la complication, les ingénieurs JVC se sont simplement penchés sur les fondamentaux pour offrir la meilleure image possible sans le moindre artifice. Pas de compensation de mouvements mais des matrices réactives et un traitement vidéo véloce et efficace en toute situation. Pas d’iris non plus, mais un contraste natif important afin d’offrir une dynamique exemplaire tout en conservant des noirs détaillés d’une intensité remarquable en toutes circonstances. Enfin, pas de lampe Xénon mais une lampe UHP peu coûteuse à l’usage pour ne pas plomber le budget lors du changement, couplée à des filtres polarisants et dichroïques adaptés pour assurer une colorimétrie chaleureuse et naturelle. Sans oublier un objectif remarquable dans sa précision et ses réglages, même s’il n’est pas entièrement motorisé.

Bref, tout simplement la meilleure image du moment. La compatibilité est exemplaire et les signaux 1 080p/24 sont idéalement restitués, si bien qu’avec des Blu-Ray ou des HD DVD, le spectacle est tout simplement irréprochable. La colorimétrie, le piqué, la profondeur de champs sont tels que les salles de cinéma vont avoir du mal à soutenir la comparaison. C’est dire… Restent quelques petits désagréments dans le domaine de l’ergonomie, comme l’absence de gestion du CEC et de certains zooms vidéo. Mais rien n’occulte les prouesses vidéo de cet appareil.