Évolution du Panasonic PT-AE3000, le Panasonic PT‑AE4000 en reprend tous les traits. Il s’agit donc toujours d’un vidéoprojecteur
LCD HD Ready 1 080p équipé du même châssis et, malheureusement, de la même esthétique. La télécommande noire, compact et rétroéclairée, l’optique avec sa large plage de réglages, son zoom et sa mise au point pilotés plus le
Lens Shift manuel sont conservés.
En fait, les premiers changements apparaissent au niveau de la connectique. L’appareil perd une entrée
YUV, pour en conserver une seule, mais gagne en échange deux entrées/sorties
Trigger, idéales pour la domotique. Le Panasonic PT‑AE4000 conserve les trois entrées
HDMI 1.3. Ces dernières, outre la gestion du
Deep Color et du
xvYCC, gagnent le
CEC, mais boudent toujours l’
Auto LipSync. Heureusement, la
Sub‑D15 reste de la partie.
Côté électronique, le Panasonic PT‑AE4000 ajoute, par rapport à son prédécesseur, un mode supplémentaire à la compensation de mouvement IFC (Intelligent Frame Creation ou création intelligente de trame et non pas de « cadre » comme indique toujours le menu de l’appareil). Cette dernière propose désormais trois modes dont un Off, permettant d’adapter la compensation à son envie : un peu (mode 1), beaucoup (mode 2), passionnément (mode 3), pas du tout (Off). Cette compensation est l’une des plus efficaces que nous connaissions. Elle assure une belle fluidité avec une image naturelle, dépourvue en prime d’artéfacts si on se contente des deux premiers modes (ce n’est malheureusement pas le cas avec le nouveau et troisième mode)... Le mode 1 est celui que nous conseillons avec le
1 080p/24.
Autre amélioration intéressante, Panasonic a doté son PT‑AE4000 d’un zoom automatique dédié aux possesseurs d’écran
2.35. L’appareil détecte les signaux 2.35 et bascule automatiquement dans la valeur de zoom et de mise au point définie. Ainsi, à l’installation de l’appareil, il suffit de lui faire apprendre la position idéale pour le
Cinémascope et pour le 16/9. Ensuite il gère tout seul, comme un grand, le passage d’un format à l’autre : efficace et bien meilleur marché que la lentille anamorphique… Seuls inconvénients, avec un écran cinémascope, en mode 2.35, le flux de lumière déborde en haut et en bas de la toile. Une zone absorbante est à prévoir, de même que des caches latéraux pour le mode 16/9.
Le Panasonic PT‑AE4000 pousse encore une fois assez loin les réglages vidéo, avec des modes permettant de comparer en temps réel l’apport d’un réglage. Il annonce également un contraste supérieur au Panasonic PT‑AE3000 et sur le terrain, les noirs gagnent effectivement un peu en densité sans être bouchés si l’on prend soin de bien ajuster le gamma et la luminosité avec une mire dédiée.