Nouveau vaisseau‑amiral de la gamme des vidéprojecteurs Home Cinéma du constructeur japonais, en attendant le modèle 4K
Sony VPL‑VW1000ES (cliquez pour en savoir plus), le Sony VPL‑VW95ES
HD Ready 1 080p est le successeur direct du Sony VPL‑VW90ES, premier vidéoprojecteur 3D de la marque apparu l'année dernière. Moins onéreux que son prédécesseur de près de 1 000 €, le Sony VPL‑VW95ES attaque frontalement la concurrence, JVC, Mitsubishi et Sim2 en tête, en améliorant aussi bien le rendu 3D que les performances 2D, et en intégrant notamment la lampe de son petit frère
Sony VPL‑VW30ES testé ici même voici quelques mois (cliquez pour découvrir le test de la rédaction d'AVCesar.com). Contrairement à ce dernier, le Sony VPL‑VW95ES adopte une optique de meilleure qualité au zoom 1,6x, à la mise au point et au Lens Shift horizontal (+‑0,25) et vertical (+‑0,65) motorisés. Une particularité ergonomique bien agréable qui se combine à une mémoire de position du zoom pour passer facilement d’une projection CinémaScope (format
2.35) à un format 16/9 sans ajout d'une lentille anamorphique.
Comme son prédécesseur, le Sony VPL‑VW95ES intègre trois panneaux
SXRD adossés à un iris dynamique pour offrir un rapport de contraste de 150 000:1 ‑si cette mesure a encore un sens…‑ et une luminosité de 1 000 lumens. On retrouve également une gestion de l’alignement des trois panneaux sur 144 zones, précise à 0,10 pixel et un physique rond et discret qui favorise le silence de fonctionnement.
En revanche son paramétrage a été revu, à l’image du logiciel maison RCP Version 2 qui offre une gestion des couleurs exlusive à Sony et l’ajout d’une correction spécifique à la luminance Y du Gamut, comme son petit frère le Sony VPL‑VW30ES. La nouvelle interface intègre également plusieurs paramètres d’image éditables, dont trois modes Cinéma, un mode Jeu et deux modes Utilisateurs. L’ensemble de ces modes est désormais accessible également en 3D. À l’instar de son petit frère, le VPL‑VW95ES en profite pour accepter le signal 3D 720p Side-by-Side, pour profiter par exemple des jeux en relief proposés sur PlayStation 3.
L'image 3D est par ailleurs associée à un menu dédié, accessible depuis la télécommande, pour ajuster la luminosité des lunettes et le réglage de profondeur. Bien vu ! Comme la nouvelle télécommande rétroéclairée particulièrement complète et ergonomique, héritée du petit frère Sony VPL‑VW30ES, en plus de la nouvelle lampe Sony LMP‑H202 annoncée bonne pour 2 000 heures à pleine puissance et 3 000 heures en mode basse consommation. Celle-ci bénéficie d'une technologie de contrôle dynamique qui amplifie la luminosité (environ trois fois, soit 200%) à chaque ouverture des obturateurs des lunettes 3D, afin d’augmenter l’impact de l’image tout en optimisant l’efficacité de la lampe.
Le Sony VPL-VW95ES est livré avec deux paires de lunettes 3D actives Sony TDG‑PJ1 rechargeables facilement grâce à une interface micro‑
USB et un adaptateur secteur. L’émetteur infrarouge (
IR) de synchronisation est incorporé à l’appareil, mais un port
Ethernet est également disponible pour raccorder un émetteur déporté, si le projecteur est trop loin de l’écran.
En matière de connectique, le nouveau venu propose classiquement une entrée
Sub‑D15, une
YUV sur fiche
RCA et deux entrées
HDMI CEC 1.4 compatibles
Deep Color,
xvYCC et les signaux 3D, bien sûr, et dotées aussi de la fonction
Auto LipSync. En matière d'intégration, on dispose d’une prise
RS‑232 et d’une prise
Trigger 12 V pour déclencher la descente et la remontée d’un écran plus une entrée pour un port infrarouge déporté.
Les menus du Sony VPL‑VW95ES sont clairs et complets. Ils offrent à la fois de nombreux préréglages de gamma et de température de couleur et un accès individuel à tous les paramètres de l’image ‑luminosité, teinte et six couleurs‑ via le Real Color Processing, pour une mise au point experte.
Comme son petit frère, le Sony VPL‑VW95ES intègre également une compensation active de mouvement par interpolation, le procédé MotionFlow, utilisable en 2D mais aussi en 3D selon deux paliers de fluidité. Et comme son prédécesseur (le Sony VPL‑VW90ES), grâce au rafraîchissement 240 Hz, il est possible d’intercaler une image noire entre deux images normales, pour simuler l’obturateur d’un projecteur cinéma et améliorer ainsi la fluidité des images.