Yamaha A‑S2100

L'objectif du Yamaha A‑S2100 est donc de proposer une qualité audio supérieure au plus grand nombre, c'est‑à‑dire à un prix plus accessible que les références S3000. Pour cela, le constructeur japonais a directement puisé dans les entrailles de Yamaha A‑S3000 (cliquez pour découvrir le test par la rédaction d'AVCesar.com) dépositaire du summum de l'expérience Hi‑Fi de la marque.

On retrouve donc sur cet amplificateur Class A/B la technologie exclusive Yamaha Floating and Balanced Power Amplifier pour garantir l’intégrité du signal de l’entrée à la sortie. Cette configuration sépare le circuit d’amplification de la terre, afin d’annuler les effets négatifs des fluctuations de tension. Et la construction entièrement symétrique, qui implique de doubler l’ensemble des composants sur les bornes positives et négatives du signal, n’est utilisée que sur des appareils professionnels ou très haut de gamme.

Cette configuration de circuit permet d’éliminer l’ensemble des parasites récoltés pendant le transport du signal de la source jusqu’à l’entrée de l’appareil, notamment par l’effet d’antenne des câbles de modulation traditionnels. Pour en profiter totalement, il faut utiliser l’entrée symétrique XLR qui jouxtent les quatre entrées ligne RCA classiques, dont une avec monitoring, et l’entrée phono MM/MC.
Comme le signal symétrique en provenance des entrées XLR est 6 dB plus fort que celui d’une entrée classique RCA, Yamaha a pensé à placer un petit atténuateur ‑ainsi qu’un inverseur de phase absolu‑ à côté de chacune d’elles, afin d’égaliser leur niveau avec les entrées RCA. Attention bienvenue et caractéristique, s'il en était besoin, de toute la considération portée par le constructeur à cet appareil. La partie pré‑amplificatrice dispose encore d’une sortie variable pour alimenter un bloc de puissance externe, ainsi que d’une entrée directe pour, à l'opposé, attaquer la partie puissance depuis un autre pré‑amplificateur.

La section amplification repose quant à elle sur des transistors Mosfet haut de gamme et délivre 2 x 95 W sous 8 ohms (et 2 x 160 W sous 4 ohms). Une puissance qui peut paraître modeste à ceux qui sont habitués aux fiches techniques un peu délirantes des amplificateurs audio‑vidéo d’aujourd’hui, mais qui doivent être rapportée à des performances de bande passante et de tenue en charge très nettement supérieures à ce que proposent ces derniers. Et comme la forme compte presque autant que le fond, Yamaha propose en façade un double vu‑mètre absolument magnifique. Le tout pour un poids global de 23,4 kg sur la balance.

Deux finitions sont au programme, noir et argent, avec joues claires ou foncées en bois laqué. Plus de détails rapidement. Date de sortie annoncée pour le mois de juin. Prix indicatif encore inconnu.