Après une Palme d’Or en 2013 pour La vie d’Adèle (plus une pour chacune de ses comédiennes), on pensait le réalisateur Abdellatif Kechiche à l'abri pour lancer ‑et achever‑ ses prochaines productions. Pourtant, il semblerait que la banque Cofiloisirs, qui finançait en partie ses projets, ait soudainement décidé de lui couper les vivres, juste au moment où il s’apprêtait à finaliser son dernier film, Mektoub my Love, adapté d’un roman de François Bégaudeau.
Palme aux enchères
Qu’à cela ne tienne, pour réunir les fonds manquants, la société de production et de distribution Quat'Sous, en charge du film, a décidé de mettre aux enchères des objets liés à l’œuvre du réalisateur, réputé pour sa communication vigoureuse. Et parmi ces objets, outre les peintures à l'huile que l'on voit dans le film, il y a la fameuse Palme d’Or reçue quelques années auparavant. Pas sûr que le Festival de Cannes apprécie… mais si c'est pour la bonne cause. Source : Hollywood Reporter