le 21 septembre 2009 - 20h13

Mitsubishi HC3800

A

Pour ne rien vous cacher, depuis le salon IFA de Berlin, nous avons tout fait pour obtenir le vidéoprojecteur Mitsubishi HC3800 présenté sur le stand, afin de vous offrir le test en exclusivité avant sa commercialisation. Seulement, le produit livré par le constructeur n'était pas une version définitive et, lors de nos premiers essais (l'appareil a été livré vendredi en début d'après-midi), nous avons relevé quelques petites imperfections logicielles ne nous permettant pas de conclure notre banc test.
Il va donc falloir être un peu patient. Nous publierons le test une fois le nouvel appareil reçu dans sa version définitive, certaines fonctions étant amenées à s'améliorer significativement, dixit Mitsubishi...
Néanmoins, avec notre expérience des produits de présérie, et vu la base matérielle de l'appareil, nous pouvons malgré tout affirmer que ce vidéoprojecteur est à la hauteur de nos attentes. L'optique, pour commencer, n'est pas un produit au rabais. Elle propose une image bien piquée et surtout homogène dans sa géométrie et sa luminosité. En revanche, oubliez le Lens Shift optique. De plus, il faut composer, comme souvent en présence de la technologie DLP, avec un vidéoprojecteur à la parallaxe décalée. En somme, il faut placer l’appareil plus bas ou plus haut que l’écran. Précision, il s’agit d’un modèle 2/3 de salle avec zoom 1,5x.
Au niveau de la connectique, l’entrée Sub-D15 accepte le RVB vidéo issu d’une péritel. Quant à l’entrée HDMI, elle est à la norme 1.3. Sur notre modèle de présérie, elle ne gère ni le xvYCC, ni le Deep Color, ni l’Auto LipSync. Cependant, ces fonctionnalités seraient justement vouées à évoluer sur la version définitive…
Pour les possesseurs d’un écran Cinémascope, deux zooms adaptés aux lentilles anamorphiques sont proposés : l'un pour les films 2.35 (bandes noires horizontales coupées et image pleine matrice), l’autre pour les films 1.85 (bandes noires verticales ajoutées et image centrée dans l’écran sans toucher au zoom optique).
Le traitement vidéo dispose pour sa part d’un circuit de désentrelacement efficace, équipé d’une détection automatique film/vidéo, assurant des diagonales parfaitement dessinées, sans aucun cisaillement. La colorimétrie est particulièrement bien calibrée d’origine et la dynamique de l’image au rendez-vous. Même chose pour le contraste, puissant, qui ne brûle jamais les blancs. En revanche, les noirs, assez denses, sont un tout petit peu bouchés. La fluidité en 50 et 60 Hz est en revanche irréprochable, sans aucun fourmillement, chose rare pour un vidéoprojecteur DLP de ce prix.
Enfin, la compatibilité 1 080p/24 est assurée, non pas par un traitement 3/2 Pull-Down (donc sortie 60 Hz), mais par doublage de trame (donc sortie 48 Hz). Avant le test complet, s’agissant là d’un vidéoprojecteur mono-DLP, il faut préciser que les personnes sensibles à l’effet d’arc-en-ciel seront gênées, même si l’appareil dispose d’une roue six segments (RVBRVB).

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