par Carole Lépinay
24 avril 2013 - 09h02

Kirikou et les hommes et les femmes 3D

année
2012
Réalisateur
Interprèteaucun
éditeur
genre
notes
critique
7
10
A

Troisième opus de la saga créée par Michel Ocelot (Kirikou et la sorcière, Azur et Asmar) et dédiée à Kirikou, l’enfant le plus malin d’Afrique, qui a plus d’une ficelle subtile dans sa paillote, afin de résoudre les problèmes de sa communauté.

Ainsi, les péripéties du bambin couleur café se répartissent en cinq histoires, toujours inaugurées par un vieux sage accroupi dans une grotte. La nuit tombée, l’enfant parcourt la savane à la recherche du doyen du village, s'échappe aux confins du désert ou vers la maisonnée de Karaba, la sorcière sertie d’or et tant redoutée, hume la faune et la flore inédites de cet habitat, à l’exotisme minimaliste.

En effet, les traits épurés, l’espace dépouillé à la merci de personnages et décors aux proportions tantôt nanifiées, tantôt démesurées, prouvent la perpétuation, selon une forme innovante, de la tradition du conte oral. Dommage que ce ravissement plastique et l’explosion de couleurs doivent prendre fin, car selon son créateur, il s’agirait des derniers messages d’universalité et de tolérance fédérés par Kirikou, notre sage miniature.

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Tous publics
Prix : 24,99 €
disponibilité
06/02/2013
image
1.78
HD 1 080p (MVC 3D)
16/9 natif
bande-son
Français DTS-HD Master audio 5.1
Français DTS-HD Master Audio 2.0
Piste Audiodescription
sous-titres
Français pour sourds et malentendants
8
10
image
Pourquoi avoir injecté de la 3D à cet opus de Kirikou ? Cela n'apporte strictement rien à l'affaire. Et même si quelques effets sympathiques sont à noter, l'ensemble reste plat, puisqu'il a ainsi été conçu. En 2D, les décors et l'animation s'avèrent pourtant très classieux et la définition superbement ciselée.
7
10
son
La voix de Kirikou a changé, les ambiances se sont un peu appauvries et le mixage 5.1 se montre très discret. Un peu de pluie à l'arrière, le grondement du tonnerre, quelques présences joliment découpées et réparties à l'avant, un zeste de musique, mais rien de vraiment sensationnel.
3
10
bonus
- Tournage (32')
- Karaoké (2')
- « Je m'appelle Kirikou » en 12 langues (2')
- Bande-annonce
Les dessous du film et sa conception graphique nous sont contés par son créateur Michel Ocelot. Puis, une parenthèse ludique appelle au chant et à l'apprentissage express d'une petite phrase traduite en une douzaine de langues.
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